ven 7 novembre 2025

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Simplon Burkina : une 5ᵉ Journée de partage d’expériences consacrée aux jeunes filles et aux réseaux sociaux

Le centre Simplon Burkina a abrité ce mercredi 22 octobre 2025 la 5ᵉ édition de la Journée de partage d’expériences spéciale « Jeunes filles et réseaux sociaux ».
Placée sous le signe du numérique et de l’autonomisation féminine, cette rencontre a réuni plusieurs acteurs du monde éducatif, associatif et entrepreneurial autour d’un même objectif : promouvoir un usage responsable et créatif des réseaux sociaux par les jeunes filles.

À travers deux panels riches en échanges, les participantes ont exploré les multiples facettes du numérique : ses promesses, ses dérives, mais surtout ses potentialités dans la transformation sociale et économique.
Les discussions ont porté sur la manière dont les jeunes filles peuvent tirer parti des réseaux sociaux pour renforcer leur visibilité, développer des projets ou encore défendre des causes communautaires.

Béatrice Yougbare née Nacanabo, coordinatrice principale à AM Gold Essakane, cette initiative s’inscrit dans une dynamique essentielle

Pour Béatrice Yougbare née Nacanabo, coordinatrice principale à AM IAMGOLD ESSAKANE SA, cette initiative s’inscrit dans une dynamique essentielle : « C’est une activité phare. Voir des femmes réunies pour parler d’innovation dans le numérique, c’est très touchant. Aujourd’hui, même dans les petites activités informelles, le numérique est devenu incontournable. Un simple téléphone peut être un outil de travail si on apprend à bien l’utiliser. »

Elle souligne cependant la nécessité d’un encadrement : « Les réseaux sociaux peuvent servir à faire de grandes choses, mais ils peuvent aussi conduire à la dérive. Les jeunes filles doivent apprendre à s’en servir pour créer, non pour se perdre. »

Cette activité, organisée en prélude à la journée principale prévue samedi à Koubri, a également permis de former les participantes sur l’utilisation stratégique et éthique des plateformes numériques.
À la fin des échanges, une compétition d’idées innovantes a été lancée. Les jeunes filles ont été invitées à concevoir des projets mettant le numérique au service de la société. Les meilleures propositions seront récompensées pour leur créativité et leur pertinence.
« L’idée, c’est d’encourager les filles à réfléchir, à innover, à proposer des solutions concrètes », explique Béatrice Yougbare.
« Celle qui proposera un projet original, faisable et porteur d’impact sera primée. »

Dr Claude Aimé TASSEMBEDO, Coordinateur général du Café RH. est venu partager sa vision d’un numérique au service du développement humain.

Dr Claude Aimé TASSEMBEDO, Coordinateur général du Café RH., est venu partager sa vision d’un numérique au service du développement humain.
« En tant qu’éducateur, je me sens naturellement concerné par le développement sain de la jeunesse, confie-t-il. Le numérique est un outil de progrès, mais il exige de la sagesse. Comme le dit l’adage : un vieillard assis voit plus loin qu’un jeune qui court. Il faut injecter cette sagesse africaine dans l’usage des technologies. »

Il met en garde contre les dérives d’un monde connecté où la tentation du paraître prend souvent le dessus sur la construction personnelle : « L’homme est à la fois ange et démon. L’outil numérique peut nous élever ou nous détruire selon l’usage qu’on en fait. Il faut cultiver la conscience, pour que les réseaux deviennent un espace d’épanouissement et non de perte de repères. »

Ruth Myriam Bagbila, présidente du jury, cette édition se veut avant tout un tremplin pour les jeunes femmes porteuses d’idées.

Pour Ruth Myriam Bagbila, présidente du jury, cette édition se veut avant tout un tremplin pour les jeunes femmes porteuses d’idées. Elle détaille les critères de sélection : « Nous allons évaluer les solutions selon leur originalité, leur impact, leur faisabilité, le leadership féminin et la cohérence avec le thème. Ce sont des critères qui valorisent l’intelligence, la créativité et la sensibilité féminine. »

Très admirative du dynamisme observé, elle a salué l’esprit d’initiative des participantes : « Ce matin, j’ai vu des jeunes femmes motivées, conscientes de leur rôle dans la société. Ces échanges leur permettront non seulement de s’épanouir, mais aussi de soutenir leurs communautés à travers le numérique. »

En marge des panels et des formations, des concours de pétanque et des jeux divers ont apporté une touche ludique à la journée, favorisant la cohésion entre les participantes.
Une manière pour Simplon Burkina de rappeler que la transformation numérique peut aussi rimer avec partage, détente et sororité.

André Yaméogo (collaborateur)

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