Treize ans après Ya Wendé, l’artiste burkinabè KAKIKANA a présenté, le 31 octobre 2025 à l’Espace de la Femme (Zone Une), son nouvel album intitulé Dieu Merci. Un opus de six titres qui mêle spiritualité, gratitude et engagement patriotique, marquant le retour sur scène d’un musicien profondément enraciné dans la tradition moaga.
Composé de six titres, Burkinbila, Kobaninga, Alima, Bambino, Dieu Merci et Kaya 2016, cet album se veut une œuvre de gratitude, de foi et d’engagement patriotique. Chanté principalement en mooré, Dieu Merci allie rythmes traditionnels et sonorités modernes, reflétant la maturité artistique et la profondeur spirituelle de son auteur.
« Nous vivons une période où chaque Burkinabè doit apporter sa pierre à l’édifice national. À travers cet album, j’appelle à l’unité, à la solidarité et à la persévérance. Le titre Dieu Merci traduit simplement ma reconnaissance envers Dieu et mon public, après tout ce que j’ai traversé », a confié KAKIKANA devant la presse.
Disponible sur toutes les plateformes de streaming et de téléchargement légal, l’œuvre s’inscrit dans la continuité de l’engagement artistique de KAKIKANA : une musique enracinée dans les traditions mais ouverte sur le monde, porteuse d’un message d’amour, de paix et d’espoir.
De son vrai nom KANZOÉ Saïdou, né en 1976 à Koudalkré (province du Sanmatenga, Centre-Nord), KAKIKANA est auteur-compositeur-interprète. Il incarne la richesse de la culture moaga à travers une musique authentique, socialement engagée et spirituellement inspirée.
En dehors de la scène musicale, l’artiste reste un homme de terre et de valeurs : agriculteur, éleveur et commerçant, il symbolise la polyvalence et la résilience de la jeunesse rurale burkinabè.
Avec Dieu Merci, KAKIKANA rend hommage à la bravoure des aventuriers, à la résilience des peuples et à la puissance de la foi. Ce projet s’impose comme un message d’espoir et de cohésion nationale, dans un contexte où la culture demeure un levier majeur d’unité.
André Yaméogo (collaborateur)
