La 7ᵉ édition du Festival International Pulaaku s’est ouverte ce samedi 1er novembre 2025 dans la cuvette du CENASA à Ouagadougou, sous la présidence de Moussa Dicko, représentant du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme. L’événement, devenu un rendez-vous culturel majeur au Burkina Faso, met cette année l’accent sur la responsabilité numérique et la cohésion sociale, à travers le thème : « Nos expressions culturelles au service de la promotion du dialogue bienveillant sur les réseaux sociaux : une voie vers une cohésion sociale plus forte. »

Créé en 2012, le Festival Pulaaku se positionne comme un carrefour d’échanges et de valorisation des identités culturelles africaines. Véritable symbole de brassage et de tolérance, il offre à chaque édition un cadre de rencontre entre communautés, artistes et leaders traditionnels.

Dans son message d’ouverture, le Gounghin Naaba de Tenkodogo a invité les festivaliers à renforcer leur unité autour de cette initiative culturelle, porteuse d’un message de paix. L’émir de Thiou, Mikaïlou Sidibé, représentant des émirats, a également salué la détermination du promoteur et du comité d’organisation à maintenir vivante cette plateforme malgré les défis rencontrés au fil des ans.

Pour le coordonnateur du festival, Bouraima Barry, cette édition se veut un plaidoyer pour une utilisation responsable des réseaux sociaux.
« La culture doit redevenir un outil de paix et de cohésion. Les réseaux sociaux ne doivent plus être des foyers de division, mais des espaces de dialogue apaisé et constructif », a-t-il déclaré

Le représentant du ministre, Moussa Dicko, a insisté sur l’importance de faire du numérique un levier de valorisation culturelle. « Nos traditions doivent être le socle de notre modernité. Les réseaux sociaux peuvent contribuer à cette mission s’ils servent à promouvoir nos identités et nos valeurs », a-t-il souligné.

Pour cette 7ᵉ édition, des délégations venues du Niger, du Mali, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Canada et de l’Allemagne ont répondu présent, traduisant le rayonnement international de l’événement.
Les 72 heures d’activités prévoient un programme riche : formations sur l’intelligence artificielle (IA), panels, ateliers, expositions, prestations artistiques et une nuit de reconnaissance dédiée aux acteurs des médias.
Parmi les parrains, Saidou Maïga, ambassadeur du Burkina Faso au Sénégal, a adressé un message de soutien à travers sa représentante, rappelant que le Pulaaku incarne « des valeurs cardinales de cohésion sociale et de vivre-ensemble » qu’il convient de préserver et de transmettre.
Malgré les interruptions et les obstacles rencontrés depuis sa création, le Festival International Pulaaku a su gagner en maturité et s’imposer comme un modèle d’initiative culturelle engagée pour la paix.

Les organisateurs entendent désormais en faire un mouvement panafricain où la culture, les traditions et l’innovation technologique s’unissent pour bâtir un monde plus solidaire.
« Le Festival Pulaaku doit être le point de départ d’un élan où nos cultures africaines deviennent la base d’une modernité humaniste et partagée », a conclu Moussa Dicko en lançant officiellement les activités.
Infos Culture du Faso





