Connu du grand public à travers le nom Ismaël, dans la série à succès « l’As du lycée », Hervé Gouené est un jeune comédien acteur burkinabè. Aujourd’hui, ce passionné du 7e art essaie tant bien que mal de joindre une autre corde à son arc, celui de cinéaste. Infos Culture du Faso a bien voulu le recevoir au sein de ses locaux le 25 Mars dernier. Sa carrière ainsi que ses projets à court et moyen termes, tels ont été les éléments clés de nos échanges.
Hervé Gouené à l’état civil est un comédien et jeune réalisateur burkinabè. Dès le bas-âge, il faisait déjà le théâtre avec une association qui récompensait les orphelins « C’est comme ça tout a commencé et ensuite feu Papa Missa Hebié est passé dire qu’il voulait des enfants pour le casting de la série « l’As du lycée ». Et comme, c’était ma passion, je n’ai pas hésité à tenter ma chance. C’est de la que tout a commencé. Il faut dire que j’étais très content de savoir que j’allais embrasser le métier de comédien acteur », a laissé entendre Hervé Gouené.
C’est le début d’une carrière en plein temps pour ce jeune garçon qui n’était qu’un adolescent à cette époque. En effet, celui-ci incarnait dans cette série à succès, le rôle d’un enfant sage, exemplaire, studieux, mais issu d’une famille pauvre. Et cette passion, il l’a réalisé auprès d’une autre actrice dans la même série, du nom de Fany. Grâce à cette série, tous deux ont eu à faire ensemble, des spots publicitaires. Si Hervé Gouené ou encore Ismaël, continue d’inscrire définitivement son nom dans la sphère cinématographique, sa compère Fany, elle étudie actuellement la médecine du côté de Montpellier en France. Du reste, il espère qu’ils se retrouveront bientôt sur le plateau de tournage.
Qu’à cela ne tienne, Hervé Gouené va encore connaître d’autres rôles. C’est du moins ce qu’il nous a fait savoir. Ce sont en autres « Béodaré » avec Salam Zampaligré; « Cent pour cent »; « Fille de sa mère »; « mariage forcé », volume 1 et 2 en Guinée Conakry; « Sujet de commissaire » au Congo Brazzaville; « Le baron de Mr Coulibaly »; « Bibata ou la cité de la passion », saison 2. Cependant, ce jeune passionné estime qu’au de là d’avoir de la notoriété auprès des amateurs du petit écran, l’exercice de ce métier n’est pas aussi facile que ça en a l’air d’être. De son avis, il y’a bien plus de difficultés. Mais dit-il espérer qu’avec la nouvelle génération de cinéastes, les choses iront de mieux en mieux, et que le métier finira par nourrir son homme.
S’enraciner définitivement dans le monde du cinéma, Hervé Gouené l’a bien compris. En réalité, il exerce petit-à-petit aujourd’hui le métier de réalisateur. A ce propos, il avoir de nombreux projets. « Je sais que seul, je ne pourrai pas mais je ferai de mon mieux pour valoriser vraiment la comédie afin que ce milieu puisse changer un peu. Je voudrais transmettre mes connaissances à la jeune génération, foi de quoi j’ai décidé de me lancer dans la réalisation et la production de films ». Aussi, a-t-il saisi l’occasion pour demander à la toute nouvelle ministre de la culture d’apporter son soutien aux acteurs culturels, en particulier ceux du cinéma pour que le Burkina soit toujours la vitrine du cinéma africain. Et cela pour que les gens puissent continuer à produire des films pour sensibiliser la population.
Tout en remerciant Infos Culture du Faso pour l’opportunité qui est offerte de s’exprimer, il a salué manager et l’ensemble de son staff qui travaillent nuit et jour pour que demain soit meilleur. A l’en croire, seul l’amour que l’on porte à ce qu’on fait comme métier paiera.
Léticia.G Yameogo (stagiaire)
Je suis un comédien depuis le Tchad. Je profite bien pour encourager le frère Hervé à toujours aller de l’avant dans le travail bien fait pour aider les jeunes à prendre conscience de la vie.