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Reboisement : Le musée national reverdi en plantes médicinales et alimentaires

Veiller à protéger les ressources locales de l’environnement, c’est l’initiative de l’association burkinabè pour la sauvegarde des espaces-verts communaux (ABSEV-CO). Une initiative qui s’est concrétisée par l’implantation d’un jardin botanique au sein du Musée national, ce samedi 21 août 2021 afin de reboiser la cour dudit musée. Ce jardin botanique est essentiellement composé de plantes médicinales et alimentaires locaux en voie de disparition.

Cette cérémonie de reforestation a été initiée pour conserver les plantes médicinales et alimentaires locaux en voie de disparition. Une nécessité pour le Musée national, car c’est l’endroit approprié de faire ce jardin botanique où ces plantes en voie de disparitions seront mieux conservées, le Musée national étant le garant du patrimoine culturel. Pour cette association, c’est une redevabilité à la progéniture.

« C’est un milieu qui est très privilégié pour nous pour mener cette activité parce que c’est le garde de sceau de toutes les traditions. Donc il y va de soi que nous apportions notre contribution car c’est pour la génération actuelle et future. Les potentiels locaux sont partis. A travers le pays, il n’y a rien et si on ne songe pas à les préserver, nos enfants ne les connaîtront pas. C’est donc pour cela que nous avons eu cette idée », s’est exprimé le président de l’ABSEV-CO, Dominique Bonkoungou.

Cette initiative vient permettre au Musée national de renforcer ses besoins de protéger les patrimoines locaux. Aussi, cela permettra aux visiteurs de s’imprégner de plus de connaissances botaniques en dehors des collections muséales classiques qui sont enfermées dans la plupart du temps, entre quatre murs.

Pour madame la Directrice générale du Musée national, Rasmata, Sawadogo/ Maiga, « L’implantation de ce jardin vise à préserver les espèces locales en voie de disparition. Et comme le Musée est une institution patrimoniale qui reçoit beaucoup de visiteurs, dont certains viennent pour visiter les collections, cela peut être encore un plus dans les offres muséales, si ce jardin botanique arrive à évoluer ».

Pour le parrain Naaba Gogo, chef de Dassasgho, c’est une satisfaction car le reboisement est déjà quelque chose de bien. Toujours selon lui, l’arbre est la source de vie en ce sens que la reforestation favorise une bonne pluviométrie. C’est environ 200 plants qui sont mis sous terre, sur un espace d’un hectare dans la cour du musée national. Ces plantes sont composées de néré, tamarinier, baobab et bien d’autres.

Ahoua KIENDREBEOGO (stagiaire)

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