La Place de la Nation de Gaoua a vibré dimanche 2 novembre 2025 lors de la cérémonie de clôture de la 7ᵉ édition du Festival des Arts du Sud-Ouest (FASO). Organisé par l’Association pour le Développement de la Culture, la Référence et le Centre Culturel Force Divine, l’événement a mis à l’honneur la richesse culturelle de la région du Djôrô, la cohésion sociale et la promotion de l’art vestimentaire, tout en mobilisant un public nombreux et diversifié.
Une cérémonie sous le signe de la fête et de la culture
La cérémonie de clôture a rassemblé autorités administratives, coutumières, militaires et civiles, dont la présence du gouverneur de la région du Djôrô Siaka Barro, ainsi que celle de la directrice régionale de la Culture du Djôrô, Ève Carol Mariam Raïssa Yamwemba. Le public de Gaoua s’est joint à ces autorités pour célébrer cinq jours d’activités culturelles, de compétitions et de rencontres professionnelles. L’événement a été marqué par des interventions officielles et un enchaînement de prestations artistiques.
Le promoteur du FASO, Romuald Poda, alias « Petit Jésus », a ouvert les allocutions en remerciant les partenaires, le public et tous les acteurs impliqués dans le festival. Il a insisté sur l’importance de faire de ce rendez-vous un moment de partage, d’unité et de célébration de l’identité culturelle locale.
Des soutiens institutionnels réaffirmés
La marraine de la cérémonie, Eliane Dabiré Méda, gestionnaire des stocks à IAMGOLD ESSAKANE SA, a salué la persévérance du promoteur :
« Depuis sept ans, Petit Jésus a su maintenir cette flamme culturelle vivante. Cette réussite est le fruit d’un engagement collectif et d’une passion indéfectible pour notre culture », a-t-elle déclaré.
Le représentant du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Bakary Koné, a souligné le soutien de l’État aux initiatives culturelles porteuses pour les régions.
Intervention du gouverneur
À part, le gouverneur de la région du Djôrô, Siaka Barro, a livré un bilan positif de l’édition 2025 :
« Depuis le 29 octobre, jusqu’à aujourd’hui 2 novembre, le festival a mobilisé un grand nombre de personnes, stimulé l’économie locale et permis de valoriser notre patrimoine culturel. Nous resterons aux côtés du FASO pour les prochaines éditions », a-t-il affirmé.
Des prestations artistiques riches et variées
Après les discours, place au spectacle ! Le public a été conquis par les performances de la troupe Houmpa-Pigon de Bondigui, suivie de Daomi, Kun Man et Lilika en Live. La soirée a atteint son apogée avec Barack la Voix d’Or, avant de se clôturer en beauté par une prestation live de Souleymane Djirma, sous les applaudissements.
Un festival comme moteur de développement
Au-delà du divertissement, cette 7ᵉ édition du FASO a rappelé que la culture est un levier de développement économique et social. Le festival a dynamisé les activités commerciales locales, valorisé l’artisanat et renforcé l’image de Gaoua comme capitale culturelle du Djôrô.
Vers une 8ᵉ édition encore plus ambitieuse
Les organisateurs et autorités ont donné rendez-vous au public pour une 8ᵉ édition « encore plus grandiose et innovante ». L’ambition reste claire : professionnaliser davantage les acteurs culturels, renforcer l’attractivité touristique et préserver le patrimoine du Djôrô.
Crédit photos : Jacoma Photographie
Parfait Fabrice SAWADOGO
Journaliste Culturel – Infos Culture du Faso
