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4ème édition de Djeka de Boulgou : « On a remarqué que dans cette région, il manque un cadre d’expression artistique et c’est cela que nous voulons créer  », Bam Raady, promoteur dudit festival

Du 4 au 5 juin 2021, l’association MODAME présente la 4ème édition du festival Djeka du Boulgou, à la place de la nation de Tenkodogo. Ce mercredi 3 juin 2021, l’artiste musicien Bam Raady promoteur du Festival est passé dans nos locaux pour présenter l’idée du festival et donner des détails sur son déroulement.

Sous le patronage du ministère en charge de la culture, le Mouvement des Artistes Musicien Engagés (MODAME) organise, du 04 au 05 juin 2021, à la place de la nation de Tenkodogo, la 4ème édition de son festival Djeka du Boulgou. Ce mercredi 2 juin 2021, le promoteur de l’événement, l’artiste musicien Bam Raady à l’état civil Mahamady Bara est venu donner les détails de la tenue de l’événement.

A entendre l’artiste, l’événement entend allier festivités et promotion culturelle pour donner un cadre de formation à la jeunesse de la localité. «  Déjà au début, nous avons plusieurs personnalités et artistes qui vont assurer l’aspect festivités. Il y’aura des shows tout au long de ces 2 jours, 8 troupes ont été retenues pour assurer les compétitions  », a-t-il déclaré à propos des festivités prévues.

Sur l’aspect formation, il a indiqué que des jeunes qui ont été formés au cours des éditions précédentes, seront en compétition et les meilleurs seront retenus pour l’amplification de leur formation. « Ces jeunes ont été formés par des meilleurs du domaine sur les instruments de musique traditionnelle. Déjà depuis le 30 passé, il y’a une foire qui est en place et cela sera un cadre d’exposition des valeurs culturelles de la région », a-t-il dit.

À l’écouter, toutes ces activités prévues auront pour objectif d’allier éducation et festivités des fils de la région d’où le choix du thème « éducation paix et culture ». « L’objectif c’est de rassembler les fils de la région et d’autres venus d’ailleurs pour échanger sur la culture et l’aspect commercial. Former les jeunes sur le maniement et la fabrication des instruments traditionnels, culturels de leur région, cela est l’ un des aspect de ce festival. On a remarqué que dans cette région, il manque un cadre d’expression artistique et c’est cela que nous voulons créer  », a mentionné l’artiste.

Alphonse Sana Kabore alias grand docteur, secrétaire général de l’association, a pour sa part, insisté sur le brassage culturel que suscite ce événement dans la zone. «  La participation des personnalités prouve déjà à quel point est pertinent, ce festival. Vous savez, au cours du festival, il y’a des prestations qui allient la culture Bissa et celle Mossi. Je profite pour saluer l’accompagnement des personnes qui ont crû au festival », a-t-il argué.

Il faut noter que ce festival est fait de façon itinérante en ce sens que les éditions précédentes se sont déroulées à Garango. Celle de l’année passée, pour cause de mesures sanitaires, elle a juste consisté en une formation des jeunes. En termes d’innovation, le promoteur a évoqué l’aspect conférence public et la formation que tiendra le BBDA sur les droits d’auteurs des artistes à ce festival. Tout en saluant l’accompagnement des partenaires, l’artiste a appelé la jeunesse à venir participer à la promotion culturelle du patrimoine de leurs zones respectives.

 

Abdoul Gani Barry (stagiaire)

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