sam 20 avril 2024

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

Festival Wed Bindé 2018 : Accouchage des hauts fourneaux du pays dogon, de Dablo et de Koni.

Dans le cadre de la valorisation des techniques ancestrales de l’extraction du fer, l’association culturelle Passaté a procédé à l’accouchage de trois hauts fourneaux africains dans la matinée du samedi 1er décembre.

« Les scientifiques disent que le Burkina Faso n’est seulement un pays d’agriculture mais un pays dont le sous-sol regorge beaucoup de fer. C’est un potentiel qu’on peut exploiter pour se développer », a déclaré Jacob Bamogo, président de l’association culturelle Passaté. Par ailleurs, le professeur Bali Saley a fait comprendre que la culture traditionnelle est une question de normes sociétales. Car, a confié l’enseignant chercheur du Niger, que dans une société traditionnelle africaine, les membres produisent pour satisfaire leurs propres besoins, et élaborent des savoir-faire qui deviennent des stratégies qui s’adaptent et qui se transmettent de génération en génération. D’où pour lui, l’idée d’instruire les enfants pour acquérir le savoir- faire traditionnelle et communautaire à travers le système d’adoption.


Un savoir-faire ancestrales à valoriser
A cet effet, toute cette intention de préservation et de valorisation du patrimoine culturel qui à encourager le festival Wedbindé, selon les organisateurs, à entreprendre dans leurs activités, ces séance d’allumage et d’accouchage de ces fourneaux africains. Ce sont entre autres des fourneaux du pays dogon au Mali, de koni de la Côte d’Ivoire et de Dablo dans la Sanmentenga au Burkina Faso. Après avoir faire sortir le minerai de fer du four, le forgeron ivoirien, Boureima Soro a soutenu que ce savoir-faire qu’il a reçu de ses ancêtres. Ainsi, il a procédé à un test pour confirmer et rassurer tout le monde que c’est du fer, en utilisant un aimant. Et d’ajouter : « lorsqu’on dit que c’est du fer, il y a des gens qui disent qu’ils ne croient »
Enfin, le fourneau de Dablo dans la province de Sanmentenga qui, allumé dans la matinée vers 8 heures a aussi accouché d’un minerai de fer de 5 kg .Selon le vieux forgeron Zaksoba «  c’est l’héritage de nos ancêtres et leur manière d’extraire le fer pour fabriquer des armes, des instruments de musique traditionnelle. »

Achille ZIGANI et Parfait Fabrice SAWADOGO
achilzigani@gmail.com et fabino.prod@yahoo.fr

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Plus d'articles

FESTRAMO: un événement culturel de plus à Karpala du 25 au 28 avril prochain

Karpala, un quartier de la commune de Ouagadougou va...

PÉKIN : « La modernisation à la chinoise » présentée aux journalistes burkinabè

La deuxième journée du séminaire des responsables et des...

KUNDE 2024: Le commissariat général annonce les couleurs de la 22e édition

La prestigieuse cérémonie de distinction musicale au Burkina Faso...

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page