Le restaurant New monopole a accueilli dans la soirée du 2 juillet 2022, la toute première édition de l’atelier de cuisine en duo parent-enfant intitulé « En cuisine avec mon petit chef ». Le présent atelier vise à redynamiser la proximité des parents et leurs enfants.
Pour nombreuses raisons, de nos jours, beaucoup de parents manquent énormément du temps pour leurs enfants. C’est donc dans la dynamique de redynamiser cette relation parent-enfant enfant d’antan que l’initiative « En cuisine avec mon petit chef » a vu le jour. Cet atelier de cuisine qui se tiendra chaque samedi de ce mois de juillet, est jalonné de plusieurs activités, à savoir la formation des enfants, la préparation de la patte à crêpe, la réalisation de crêpes sur la machine professionnelle, la dégustation de différentes formes de crêpes, shoot party avec des mascottes, etc.
Au total, une vingtaine d’enfants ont pris part à cette première édition de l’atelier. Ils étaient accompagnés de leurs parents et bien-sûr des chefs de cuisine. A noter qu’ils avaient la tranche d’âge de 5 à 15 ans. Ils ont en duo c’est-à-dire parent et enfant fabriqués des crêpes. Cette recette est un mélange de la levure, la farine de maïs, des œufs, le lait, etc.
Patrick Gomgnibou, parrain de la l’activité, dit apprécier l’initiative. « Il faut dire que j’ai de l’affection pour les enfants. Je suis conscient de l’absence des parents au côté de leurs enfants étant donné que je suis un parent aussi. C’est ce manque de temps au côté des enfants qui justifie ma présence. Je pense que c’est une initiative à encourager car les enfants ont souvent besoin des parents à leurs côtés », a-t-il signifié.
Pour Samira Wangrawa, initiatrice de l’atelier et responsable de Samy’s crêpes, c’est une joie de voir que l’activité debute bien. De ses dires, enseigner la fabrication de crêpes aux enfants est une fierté. « J’essaie d’insister sur l’amour des crêpes aux enfants à travers l’atelier. Aussi, j’essaie de faire ressortir la culture burkinabè à travers l’utilisation de produits locaux comme le maïs. J’invite les patents à embrasser cette initiative qui se tiendra chaque samedi du mois de juillet. Mais vu la fête de la Tabaski le samedi prochain, le 2e rendez-vous sera sûrement reporté », foi de l’initiatrice.
Ce sont logiquement des enfants heureux d’avoir vécu ces rares moments qui ont tenu à saluer l’initiative. « Je suis très contente de l’atelier car j’ai bénéficié de beaucoup de choses. Dommage pour mes camarades qui ont été absents mais, comme c’est la première édition, ça se comprend. Qu’à cela ne tienne, j’invite donc leurs parents à les fait venir pour profiter de ces beaux moments », a laissé entendre Rachidatou Ouédraogo, participante.
Modou TRAORÉ (stagiaire)
