sam 20 avril 2024

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«Ce FESPACO est symbole d’espoir pour notre pays (…)», Mamounata Nikiema, 2e adjointe à la direction artistique du FESPACO 2023

Du 25 février au 4 mars 2023, la capitale burkinabè abritera la 28e édition du FESPACO. Une édition dont la réussite reste un défi pour le Comité National d’Organisation (CNO). Et à seulement quatre jours de la date fatidique, Madame Mamounata Nikiema, 2e adjointe à la direction artistique de cette édition rassure d’une très bonne avancée des préparatifs. C’était au cours d’un entretien dans lequel madame Nikiema, par ailleurs présidente de la FNCA, est aussi revenue sur le rôle de cette structure dans la tenue du FESPACO.

Réalisatrice et productrice de cinéma, Mamounata Nikiema est l’actuelle présidente de la Fédération Nationale du Cinéma et de l’Audiovisuel (FNCA). Une structure qui regroupe tous les corps de métiers du cinéma et de l’audiovisuel dont les associations des scénaristes, des réalisateurs, des producteurs, des comédiens, des cadreurs, des distributeurs, des exploitants de salles, etc. Des dires de madame Nikiema, la FNCA est la mutation de l’Union Nationale des Cinéastes. Elle a donc été mise en place pour répondre à la politique nationale de la culture qui veut une meilleure structuration des différentes filières de la culture.

Elle est vue comme le pont entre les acteurs du privés et l’administration culturelle, et par ricochet vise à fédérer les actions dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel (…). Et dans un contexte marqué par l’organisation du plus grand festival de cinéma d’Afrique, l’apport de cette structure n’est pas en reste, d’où la présence de sa présidente en la personne de madame Nikiema, en tant qu’adjointe à la direction artistique de cette 28e édition. « Bien avant de parler d’organisation, il faut dire que la FNCA est représentée par un membre au sein de l’administration du FESPACO, plus précisément au Conseil d’Administration. Et par conséquent, participe aux activités, aux réunions. Ce membre est le porte-voix de la FNCA au sein de l’institution », a-t-elle précisé.

De ses dires, cette participation se poursuit actuellement avec le concours de certains professionnels de la FNCA au sein des différentes commissions du CNO, mais aussi dans certains jurys. C’est le cas d’elle-même, présente dans le CNO comme adjointe à la direction artistique de cette 28e édition. Selon elle, la FNCA est impliquée, sollicitée, consultée depuis le lancement de l’appel à films sur le format du FESPACO Pro, le Yennenga coproduction, etc. Avec la Délégation Générale, nous faisons des propositions, des suggestions et bien d’autres, nous a-t-elle confié. Aussi, elle a ajouté que son rôle auprès de la direction artistique est de relayer tout ce qui est besoin en termes d’informations.

« Le travail de la direction artistique a commencé depuis l’appel à films, la présélection par le comité, les visionnages, etc. Ce qui veut dire qu’il y a un travail qui est fait par cette direction avant même la mise en place du CNO. Nous, nous venons juste en renfort. Ces derniers temps, j’ai beaucoup plus travaillé sur le programme, sa validation et la question de la relance des programmations des films qui sont en attente. À l’étape actuelle, nous sommes à 98% de taux de préparatifs hormis «Yennenga Coproduction» dont la liste définitive des candidats et des projets retenus est tombée en fin de semaine dernière et qu’il reste l’organisation pratique de la venue de ces derniers. Le programme général a déjà été mis en ligne », foi de madame Nikiema.

Du reste, elle n’a pas manqué de saluer la résilience et la résistance des autorités du pays pour avoir maintenu cette édition du FESPACO. Le thème, pour elle, en dit long sur ce que le pays traverse et aussi la volonté affichée de ces autorités, de sortir le pays de ce gouffre terroriste. À l’en croire, cette édition du FESPACO se veut celle de l’espoir, et malgré ce que le pays traverse, nous devons continuer d’avancer. « Chaque départ d’un FDS ou d’un civil est toujours difficile à accepter. Quant à nous, professionnels du cinéma, nous resterons toujours du côté de ces populations qui souffrent, que ce soit à travers des projets cinématographiques ou autres gestes en lien avec cette lutte antiterroriste. D’ailleurs, dans le cadre de ce Festival, les professionnels du cinéma sont en concertation pour lancer un appel à contribution pour l’effort de guerre », a-t-elle conclu.

Interview réalisée par Boukari OUÉDRAOGO

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