Le collectif Association Arts, Clowns, Marionnettes et Musique (ACMUR) a organisé une grande parade artistique pour la cohésion sociale et la paix, le vendredi 16 mai 2025 à Ouagadougou. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Dialogue et Paix ! », dont l’objectif est de contribuer à la promotion de la paix et du vivre-ensemble au Burkina Faso.

Mis en œuvre par Progettomondo (chef de file), en partenariat avec l’ACMUR, le Cercle d’Études, de Recherches et de Formation Islamiques (CERFI), le Centre de Formation Artistique et Artisanal Désiré Somé (SIRABA), et l’Association KEOOGO, ce projet est financé par l’Union européenne pour une durée de 30 mois. Il vise à développer les compétences, mécanismes et pratiques de dialogue chez les acteurs communautaires notamment les jeunes, les femmes et les leaders pour favoriser une meilleure coexistence pacifique et prévenir toutes formes de violence dans sept provinces : Houet, Tuy, Balé, Mouhoun, Sanguié, Boulkiemdé et Kadiogo.

Dans cette dynamique de promotion de la paix, l’ACMUR a mobilisé les élèves du Lycée municipal Vénégré pour une parade artistique dans le quartier Pissy (Ouagadougou). Accompagnés de cavaliers acrobates, de la fanfare mixte Bangrenooma, d’échassiers et de musiciens, les participants ont sillonné les artères du quartier pour porter des messages de paix, de tolérance, de cohésion sociale et de vivre-ensemble.

Lancée simultanément à Boromo et Ouagadougou le 16 mai, la parade se poursuivra jusqu’au 23 mai 2025, avec des étapes prévues à Koudougou, Réo, Tenado et Didyr, toujours dans le même esprit.

Pour Marcel Ouédraogo, chef du projet à l’ACMUR, « la parade est un moment qui nous permet de nous exprimer sur ce que le pays vit en ce moment. » Il insiste sur l’importance d’impliquer la jeunesse : « Nous pensons que pour les questions de cohésion sociale, il est préférable de commencer à la base, avec les jeunes, pour remonter ensuite. »

Aminata Kindo, chargée du projet, abonde dans le même sens : « Nous avons organisé cette parade avec les élèves, car ce sont eux la base. Ils pourront à leur tour sensibiliser les plus grands pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale. » Elle ajoute que « ce projet forme également des leaders communautaires afin qu’ils soient des vecteurs de paix dans nos communautés. »
Barnabé NAMOUNTOUGOU (Collaborateur)