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5ème édition de «  un village dans une ville » : Pour la valorisation et la consommation des produits locaux.

L’association Cri d’Espoir a ouvert officiellement sa rencontre culturelle, artistique et sportive le jeudi 22 octobre 2018.

Placé sous le thème « Agriculture et alimentation traditionnelle », le choix de ce thème selon la promotrice de la rencontre un village dans une ville, conteuse et comédienne Wendkouni Oliva Ouédraogo, consiste à inviter tout le monde sans force à consommer les produits locaux afin que nous puissions donner le courage et la confiance aux autres, c’est-à-dire les étranger à emboiter les pas «  Lorsqu’on dit à une personne de consommer localement, les recettes traditionnelles, elle a des préjugés puisqu’on croit que quelqu’un qui mange par exemple du gonré ou du petit pois est pauvre, et pourtant c’est faux .Comment pouvons nous valoriser nos mets locaux si nous mêmes, nous n’en consommons pas ? C’est très dur d’inviter ou de convaincre quelqu’un à consommer ce que tu n’aimes pas. Les gens se disent que ce n’est pas tout ce qui est moins cher qui est dévalorisant. Nous devons consommer ce que nous produisons, donc, consommons burkinabé».


Ces activités a-elle ajouté, permettront de valoriser la culture burkinabé, car en tant que jeunes, ils se sont demandé ce qu’est la culture puisqu’on leur demande de valoriser la culture burkinabé, c’est ce qui les a amener à se pencher sur cette problématique afin d’avoir des réponses, même si l’organisation de cet évènement ne pourra pas répondre à toutes les questions posées. « On ne peut pas répondre à toutes les questions, cependant, des questions trouveront réponses à certaines problématiques ».
Ces rencontres a-t-elle poursuivi, permettront en outre aux enfants de pouvoir voir, savoir comment valoriser leur culture et sauront d’où on est parti et ou on peut les amener. «  Si on montre à nos enfants l’utilité des cases par exemple, et s’il arrivait que ces cases leur plaisent, et si parmi d’entre eux certains deviennent des architectes, ils voudront construire des maisons en rond et non en carré. Pour nous, c’est de montrer en quelques jours un peu les traditions burkinabé à savoir comment saluer un chef coutumier, comment se passe une lutte traditionnelle ».

Pour la directrice générale de l’artisanat, représentant le ministre du commerce, de l’industrie et d’artisanat Sontié Sylvie Méda, ces rencontres sont une belle initiative entrant en droite ligne avec ce qui est entrepris par le gouvernement à promouvoir la consommation des produits locaux dans les administrations publiques et il ya une possibilité de se nourrir à base de mets traditionnels et d’ajouter qu’il faudrait que les gens sachent ou trouver ces mets et produits traditionnels afin de les valoriser et de les adapteer au contexte de la modernité, donc, c’est également un clin d’œil à tous les acteurs qui sont dans la transformation et la valorisation des produits locaux sur la base des recettes et techniques ancestrales de production,et c’est à ce titre que leur ministère soutient fortement cette manifestation et est là pour transmettre ses encouragements aux acteurs et promoteurs de ce festival.


Pour Oliva, quand on parle de un village dans une ville, signifie qu’on doit beaucoup maximiser sur le village, ce qui veut dire qu’on essaie d’imaginer les yeux fermés un village qui se retrouve en ville, comment un citadin en se réveillant un beau matin, voit un village dans son quartier en vivant les activités que l’on peut trouver au village. «  C’est un rêve nourri plusieurs années et qui cependant, ne s’est pas encore réalisé. Nous faisons en sorte que les artisans de Ouagadougou, croisent ceux du village  ou même d’autres pays, ce qui permet à ces personnes de se rencontrer et permettre aussi aux enfants de se connaitre».

Elle a invité les autorités à soutenir les actions des jeunes, car a-telle dit avec amertume que les jeunes ne sont pas soutenus aux pays des hommes intègres « Elles disent que les jeunes doivent valoriser la culture burkinabé. Comment pourront-ils la valoriser s’ils n’ont aucun soutien. A nos débuts en 2011, tous jeunes, on n’a eu aucun soutien. Je peux affirmer sans me tromper, que nous sommes entrain de grandir. Voyez-vous, l’année passée, on a eu le Brésil, la France et les pays voisins. Cette année, nous avons la France, le Tchad, le Togo, le Benin, on peut dire que ca commence à aller ».

La plus part des femmes venus de Temnaoré, Balsalgo, Boussé, Sissamba,Togo, Benin qui ont été invité, n’ont pas voulu être passives, nous a-t-elle confié. Elles ont participé par des danses, contes, sketches.
Et il nous a été donné de constater le show qu’elles ont fait puisqu’elles ont assuré et mis les festivalier en haleine. Les autres femmes avec les quelles elle s’est formée en Marionnettes, ont tenu à rester pour l’accompagner, la soutenir afin que Oliva sache qu’elles sont de cœur avec elle.

Aucune sélection pour retenir ces troupe n’a été faite, a-t-elle indiqué « Un village dans un village consiste à reconstituer et dans reconstituer, des gens sont venus et nous les avons invité et c’est comme cela ils prennent part à nos activités, c’est ainsi que le village de Goundri a été invité à la 2ème édition et depuis lors, nous essayons de rentrer en contacte avec les villages, ce qui n’est pas du tout facile ».
Oliva s’envolera le 8 décembre prochain à Tunis en Tunisie pour y recevoir un prix décerné par ce pays pour tout ce qu’elle fait à travers son festival, et c’est d’ailleurs même ce pays qui l’a beaucoup aidé cette année. L’activité qui débute le jeudi 22 novembre prendra fin le dimanche 25.

Téné Bénédicte OUEDRAOGO et Parfait Fabrice SAWADOGO
benedicteoued@gmail.com

 

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