ven 6 décembre 2024

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WOMAAF 3: « Le Maroc et le Burkina Faso sont deux terres de la tradition, de la culture », selon Patrice Kouraogo.

Dans le cadre de la 3e édition du Festival WOMAAF, le ministère de la culture des arts et du tourisme(MCAT), a organisé une conférence dans la journée du jeudi 8 novembre au siège du Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA) .Une communication qui a porté sur les défis et les perspectives de la coopération culturelle entre le royaume du Maroc et le Burkina Faso.

Le thème intitulé : « Coopération Maroc-Afrique de l’Ouest, défis et perspectives », selon le conseiller du président du Faso pour les affaires culturelles et touristiques, Patrice Kouraogo, est particulier, car il rentre dans le cadre d’un des objectifs de WOMAAF. Lequel objectif consiste, a-t-il poursuivi, à contribuer à l’ouverture des populations du Maroc aux richesses culturelles et artistiques de l’Afrique subsaharienne.

Dans sa communication, Patrice Kouraogo a soutenu qu’il faut comme défis majeurs, dynamiser les relations qu’il a jugé « timides » entre les deux pays à travers des coopérations structurées dans la mise en œuvre d’une approche projet et programme. En effet, Patrice Kouraogo a souligné que le Maroc et le Burkina Faso ont, certes, une différence géographique et qui sont deux terres de la culture et de la tradition. Et de faire comprendre qu’elles partagent « les mêmes visions de développement, la même histoire et une coopération universitaire, militaire, économique … La culture d’un pays est fondée sur le patrimoine », a martelé le conseiller spécial du président du Faso.

Par la suite, il a expliqué qu’il y a lien historique et culturel en vue de créer une collaboration sud-sud à travers des services basés sur le patrimoine. « Que les artistes burkinabè puissent aller jouer pour la population marocaine et des artistes marocains puissent aller jouer pour les populations burkinabè », a-t-il fait entendre. C’est pourquoi, il a lancé un appel à la disponibilité des autorités et d’intégrer le volet culturel dans chaque politique nationale surtout en vue d’accompagner les acteurs culturels.

En appelant les acteurs culturels à être plus imaginatifs, Patrice Kouraogo a reconnu qu’il faut une volonté de faire des échanges culturels. Enfin, aux dires de Patrice Kouraogo, au Maroc, le patrimoine est très développé notamment dans les volets de l’art de la musique et de l’artisanat.
Et d’ajouter que le Burkina Faso dans la région du centre, compte 137 sites et attractions culturelles.

Achille ZIGANI
Etienne Sawadogo (Stagiaire)

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