Huit mois après son lancement, Rapido 226, premier service de VTC 100 % burkinabè, annonce un renforcement de sa capacité opérationnelle. L’entreprise augmente sa flotte de véhicules, améliore son système de géolocalisation et ajuste ses tarifs. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse tenue à Ouagadougou.

Créée en octobre dernier, Rapido 226 s’est fixée pour objectif de moderniser le transport urbain à Ouagadougou. Face à une demande croissante, la jeune entreprise étoffe sa flotte avec de nouveaux véhicules afin de mieux répondre aux besoins des usagers.

« Si vous disposez d’un véhicule en bon état, respectant nos standards de confort et de sécurité, vous pouvez désormais rejoindre RAPIDO, sous réserve de validation technique et administrative », a déclaré le directeur de Rapido BF, Amadou Diande appelant les partenaires potentiels à s’associer à la structure. Il a précisé que malgré une flotte d’une cinquantaine de véhicules, l’entreprise peine à satisfaire toute la demande. C’est ce qui justifie l’ouverture aux investissements privés, notamment pour permettre une extension dans les provinces.

Côté innovation, l’application mobile de géolocalisation a été améliorée, le tarif est désormais fixé à 500 FCFA le kilomètre, et un portefeuille électronique est mis en place pour faciliter les paiements des clients.

La question de la sécurité n’est pas négligée. Les responsables de l’entreprise rassurent : des mesures sont prises pour permettre aux clients de signaler tout comportement inapproprié de la part des chauffeurs.

Le chef technique du projet, Jacob Zoundi a précisé que « toute demande de service se fait via l’application Rapido 226, disponible sur Play Store. Il suffit d’indiquer le point de départ et la destination pour obtenir des informations sur l’itinéraire et le temps estimé du trajet. »

Rapido 226 ambitionne de devenir un acteur majeur de la mobilité urbaine au Burkina Faso en proposant un service à la fois moderne, accessible et sécurisé.
Modou Traoré (collaborateur)