ven 19 avril 2024

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« TOONGO » de KAYAWOTO : Ce clip qui illustre cette jeunesse en proie à l’argent

Le monde du show biz burkinabè est aujourd’hui dominé par un nom qui figure sur presque toutes les lèvres. Il s’agit de celui du jeune rappeur burkinabè, KAYAWOTO, qui dans une récente sortie musicale, aura fait parlé de lui. En effet, dans un clip réalisé loin du Burkina Faso à DUBAÏ, on aperçoit un jeune chanteur « bourgeois » à l’image d’un Lil Wayne où encore d’un Booba qui chante la gloire, mettant en exergue la force du blé ( l’argent ).

Eh bien, comme l’a dit le rappeur français Kery James dans une de ses collaborations musicales, en musique, « on s’écrit car l’écriture sans âme n’est que lettres ». KAYAWOTO, faut-il le dire, n’est pas en marge de cette philosophie. Dans son clip « TOONGO », issu de son tout premier album « MAOULAND », on est à mesure de dire sans nous tromper, que l’artiste à travers cette production, se définit d’abord lui même en tant que jeune désireux de s’évader dans le monde afin de vivre la belle vie comme ces richissimes rappeurs de renommée qui font la pluie et le beau temps.

Dans le même temps, l’artiste, Kayawoto, n’illustre t-il pas comment cette jeunesse africaine, est aujourd’hui dominée par l’argent, voulant à tout prix se faire grande fortune et pouvoir vivre le grand luxe et les folies les plus grandes qui furent ? « L’art gagne toujours » dit-on, même si « l’artiste, lui, en paie le prix fort ». KAYAWOTO, a entrepris et il a réussi. À travers son art, il s’est fait de la notoriété, et c’est une percée qu’il faut saluer. Félicitations à l’artiste qui a su combiner ambiance et éducation pour impacter son monde.

Des préjugés stériles

Des préjugés et des procès d’intentions de tous genres, l’artiste en a subi autour de la sortie de son clip. C’est déjà une bonne chose si les regards sont tournés vers le petit, car dit-on, on ne lapide que l’arbre qui porte des fruits. À chaque génération sa vie, et je pense que ceux qui critiquent le clip, comme quoi il n’y a rien de culturel burkinabè doivent quelques part porter leurs bâtons sur plus grand que l’artiste. Déjà, pour avoir une bonne compréhension de son message, KAYAWOTO a chanté en langue nationale mooré, n’est-ce pas l’identité burkinabè qui est valorisée ? Bref, allons sur un autre aspect.

Faut-il incriminer l’artiste pour avoir tourné son clip à DUBAÏ avec des danseuses de races blanches ? Que suppose donc ce qu’on appelle le brassage culturel ? Est-ce une mauvaise choses si un artiste burkinabè nous propose autres choses ? Assurément non ! Il s’est mis dans la peau d’un autre pour offrir à ses fans, cette jeune génération bien sûre, de quoi s’incarner et ne pas se contenter de ce que les autres rappeurs internationaux leurs proposent.

Un somptueux et magnifique clip-vidéo à découvrir via le lien 👇👇👇👇
https://youtu.be/gRJMnSY6N7c

 

La rédaction 

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