jeu 28 mars 2024

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

Renforcement de capacités en administration culturelle : des managers professionnels formés

Débutée depuis le 15 mars dernier, la session de formation au profit des entrepreneurs culturels a refermé ses portes ce samedi 20 mars à Ouagadougou. Portée par Ikam Burkina (Institut koré des arts et métiers du Burkina) , cette session de formation vise à renforcer les capacités des managers professionnels en administration culturelle dénommée à L’école de l’entrepreneuriat culturel, artistique et social.

 

« L’idée, c’est de pouvoir étendre le projet dans les autres localités du pays », Issouf Balima, initiateur du projet

Initiée dans le souci de résorber la question du déficit des resources humaines et les problèmes des industries culturelles et créatives au niveau national, tel est le bien-fondé de cette session de formation au profit des jeunes entrepreneurs culturels (managers professionnels). Et depuis maintenant cinq (5 ans), à en croire Issouf Balima, premier responsable de l’Institut Koré des arts et métiers, cette session de formation en renforcement de capacités est initiée en partenariat avec le Docteur Éric LOEMBET à l’endroit des jeunes entrepreneurs culturels qui arrivent généralement avec un bagage pas assez conséquent, mais qui sont porteurs de grandes ambitions. De ce fait, nous avons jugé bon de les accompagner afin qu’ils puissent réussir en entreprise culturelle.

Toujours selon ses propos, en cinq ans d’existence, le projet a atteint plus de 150 acteurs culturels formés à Ouagadougou et plus de trois cents (300) au niveau national. Pour lui, c’est un projet <<à l’école de l’entrepreneuriat culturel, artistique et social>>, qui est un concept travaillé par le Dr Éric Loembet et qui se veut être un programme structurant sur au moins trois (3) ans d’accompagnement de ces acteurs au niveau central (Ouagadougou). Aussi, a-t-il ajouté en ces termes : « nous réfléchissons à une décentralisation dans les autres localités, notamment, Bobo-dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Dédougou, et bien d’autres ».

Dr Éric Loembet expliquant les détails de la formation

« Ça été un travail intense avec un contenu bien élaboré et structuré. De façon claire, avec les acteurs culturels, nous avons travaillé sur l’amélioration des méthodes et mécanisme de travail, même si tous les participants avaient déjà des compétences et de l’expérience. Et l’objectif pour moi était de venir améliorer les problématiques là où il y’avait des erreurs, des fautes en s’appuyant sur des modules que nous avions proposés. Au départ, nous étions à quatre (4) modules, puis nous avons terminé avec six (6). Ce sont en autres le business plan, l’attitude d’un manager d’artistes, les méthodes de diffusion et de vente des spectacles au niveau national et international, la méthode de gestion d’une entreprise culturelle, et enfin le documents juridiques qui encadrent le secteur culturel et son environnement. L’idée est qu’ils aient les outils nécessaires à la conception de leurs différents projets, avec efficacité, compétitivité et performance », a fait savoir le Dr Éric Loembet, spécialiste en management des entreprises culturelles, chercheur culturel artistique et par par ailleurs formateur à cette session de formation.

Partant de l’importance de cette formation, monsieur Loembet a salué la visite du Directeur du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), Alphonse Tougouma, qui pour lui, vient corroborer la question du montage de projets. À l’en croire, si les acteurs culturels arrivent à corriger les différentes erreurs, les financements suivront.

Madame Kébé Fatoumata/ Tamboura, une des participants, s’exprimant sur le caractère salutaire de la formation

Quant aux différents participants, cette formation est salutaire, en ce sens qu’elle les aidera à améliorer leurs lacunes. C’est d’ailleurs ce qu’a laissé entendre Madame Kébé/Fatoumata Tamboura, porte-parole des participants. « Durant ces six (6) jours passés avec le Dr Éric Loembet, nous avons de long et en large, appris les rouages du management, du montage de projets, l’élaboration d’un projet artistique, etc. C’est un plus qu’il fallait à ce que nous savions déjà. Et nous pensons que cela contribuera à améliorer nos capacités ».

Boukari OUÉDRAOGO 

Sagnan Emmanuel (Stagiaire)

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Plus d'articles

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page