C’est au cours des années 2011-2012 que Peylon Sourou a fait ses premières apparitions sur la scène musicale nationale. Les tubes comme «Kanawa », «Afriki Musso» le feat «Halima baby» avec Greg, «Deux mandats» ou encore «fine fine girl» ne sont méconnus du public burkinabè. Aujourd’hui, installé à New York aux USA, il est entrain de peaufiner son retour au pays des Hommes intègres avec des singles et un album.
Depuis 2012, il revient régulièrement sur les médias, notamment tous les six mois, avec tes tubes. Il fait partie des précurseurs de la musique afrobeat puisé du high Life. Au regard des expériences qu’il a amassé au fil des ans, Pelyon a décidé de ce réorganiser. Le choix de s’installer à New York y est pour beaucoup dans l’orientation de sa carrière. Il a opté pour une démarche plus logique, ordonnée et professionnelle. «M’installer aux USA, n’est pas du tourisme. Je suis là-bas pour me perfectionner et chercher des fusions de rythmes locaux aux sonorités américaines. C’est la raison pour laquelle, je travaille dans des studios typiquement afro-américains pour apporter cette coloration » confirme-t-il
Pelyon Sourou est en train de s’orienter vers une mise en place d’un véritable projet d’industrie culturelle où les artistes américains et burkinabè travailleront en synergie dans le but de bâtir une véritable passerelle. C’est la raison pour laquelle, il a participé longuement, à des formations sur les techniques vocales, d’écritures et de management artistique. Il vient d’achever une bonne brochette de tubes entièrement enregistré à New York, qu’il présentera progressivement aux mélomanes Burkinabè. Son retour en terre natale est prévu pour la fin de cette année.
Comme tube d’ouverture, il nous propose «Ginger me» qui distribué et téléchargé sur tous les supports de communication. Puis suivront le vidéogramme et des campagnes d’affichages. «Cultivons la paix autour de nous surtout en ces moments d’insécurité» tel est la quintessence du thème qui figure sur tous ses albums.
Face à l’industrie musicale qui devient de plus en plus rude Pelyon suggère ceci : «Les artistes doivent d’abord avoir une base financière avant de se lancer dans un quelconque projet artistique».
Fabrice Parfait SAWADOGO
Infos Culture du Faso