ven 19 avril 2024

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

Patrimoine mondial : Les experts internationaux se concertent à Ouagadougou.

La 4e réunion des experts africains sur le comité du patrimoine mondial a ouvert ses porte, le 10 juin 2019 et ce jusqu’au 14 juin prochain, à Ouagadougou. Prévu du 10 au 14 juin 2019, cette rencontre qui se veut préparatoire entend définir les enjeux des dossiers inscrits à la rencontre de Bakou en Azerbaïdjan.
Les pays africains ont décidé d’examiner avec acuité la question de la protection et de la promotion du patrimoine culturel et aux organisations liées à sa charge.
C’est dans le but de prédéfinir les positions communes en vue de comprendre les questions qui seront abordées à la 43e session du Comité patrimoine mondial à Bakou (Azerbaïdjan), du 30 au 10 juillet 2019 que la rencontre des experts internationaux du patrimoine mondial venus 13 pays, a été initié depuis 2016. L’ouverture des travaux a eu lieu, le lundi 10 juin 2019 à Ouagadougou.
Pour ce faire, le Directeur exécutif du Fonds pour le patrimoine mondial
africain, Souayibou Varissou a indiqué dans les réunions stratégiques comme le comité du patrimoine mondial, les représentants africains ne sont pas souvent assez préparés pour des discuter qui portent sur les enjeux, définir les positions communes à l a faveur d’une appropriation des dossiers.
Selon le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango,
au regard des attaches qui incombent les experts, une bonne maîtrise des
dossiers de la session est nécessaire. Car, a relevé M. Varissou, la fragmentation
des voix fragilise et dès lors, les positions font que l’Afrique en tant que
continent pourrait s’exprimer à travers cette plateforme.
A cet effet, le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Abdoul Karim Sango, a rappelé que la rencontre préparatoire de Ouagadougou est décisive.
Le ministre en charge de la culture a dit que la réunion de réflexion sur la
réforme du processus d’inscription au patrimoine mondial du 23 au 25 janvier 2019 est une excellente initiative. Abdoul Karim Sango a avoué qu’il déplore la sous représentativité des experts des états -parties. C’est pourquoi, le directeur du fonds a, dans ce sens, déclaré que l’UNESCO en collaboration avec sa structure a pris l’initiative, de regrouper les experts africains qui sont membres
du comité en prélude à la tenue des travaux de la session ordinaire. « Cette
réunion est la quatrième en son type qui s’organise en Afrique et qui réunit des
experts africains du patrimoine mondial, qui sont aussi membres du comité pour
bâtir ensemble une stratégie commune afin que l’Afrique puisse parler au sein
de cette auguste assemblée avec une seule voix », a précisé le directeur du fonds. Pourtant, le ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et
de l’innovation (MERSI), Alkassoum Maïga, par ailleurs président de la
commission nationale pour l’UNESCO, a fait savoir que dans la culture, l’échec n’existe pas. A son avis, la culture triomphe toujours sur la nature. La réunion de Ouagadougou pour évoquer la question du vécu et du passé représente pour lui, une victoire.
En affirmant que les biens du patrimoine mondial font face à de menaces
notamment les changements climatiques, les conflits armés et l’extrémisme
violent, M. Sango a invité les experts de s’appesantir davantage sur le Point 5D
pendant les travaux en vue d’enrichir les débats de Bakou.
Sur ce, le président du Comité d’organisation, Lassina Simporé,les collègues secrétaires généraux de ces ministères et tous les membres du Comité, remercient les ministres respectifs pour la confiance qu’ils ont bien voulu placeren eux, mais aussi pour tout le soutien qu’ils ont pu bénéficier de leur part dans
l’organisation de cette rencontre très importante pour le patrimoine culturel et
naturel de l’Afrique subsaharienne.
A l’occasion, le patrimoine mondial culturel et naturel, a souligné le ministre en charge de la recherche, constitue un élément fondamental pour la mémoire et la survie de l’humanité mais aussi et surtout un héritage à préserver pour les générations futures. Malheureusement, selon le ministre, il est l’objet d’actions
naturelles et anthropiques qui menacent sa survie. Alkassoum Maiga a salué la
clairvoyance des parties qui ont compris la nécessité de la synergie d’actions et
de ressources, de la responsabilité partagée pour un objectif commun, qui est
celui de préserver le patrimoine.
Achille ZIGANI
Parfait Fabrice SAWADOGO

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Plus d'articles

PÉKIN : « La modernisation à la chinoise » présentée aux journalistes burkinabè

La deuxième journée du séminaire des responsables et des...

Mois du patrimoine burkinabè : La deuxième édition annoncée du 18 avril au 18 mai 2024

Le comité d'organisation de la deuxième édition du «...

Le processus du peuplement du « pays bisa » ou Bissako

BATIONO Zomenassir ArmandCNRST/INSS/DLLN, Ouagadougou-Burkina Fasozomenassir@yahoo.fr DABONE AlainCNRST/INSS/DSJPH, Ouagadougou-Burkina Fasoalaindabone01@gmail.comCONGO Aoua...

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page