sam 20 avril 2024

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MODE: Entretien avec Georges Dua en cet début d’année.

Infos culture du Faso a rencontré l’homme de mode Georges Dua pour avoir une idée du bilan qu’il fait de l’année 2018 dans son domaine mais aussi les perspectives et ses voeux pour cette année 2019. Bayala Georges à l’État civil, Georges Dua est son nom de créateur. Il évolue dans le domaine de la mode, ce qui l’amène à toucher à des domaines varié dans du domaine, stylisme, maroquinerie, coiffure. Georges Dua est née en Côte d’Ivoire.

Bilan de la mode 2018 de Georges Dua.

Georges Dua : Il faut dire que en tant que acteur c’est difficile de se prononcer. Mais je pense que la mode depuis 10 ans a pris un élan donc dans la mesure ou il y’a eu beaucoup d’événements de mode comme le SIAO, le SITA, le SIPAO, Bobo Fashion Week, SICOT qui ont permis aux acteurs de la mode de présenter leur création, je peux dire que le bilan, il est positif. J’ai fait une petite étude à mon niveau et j’ai remarquer qu’au Burkina Faso, par exemple rien que sur l’avenue Charles de Gaulle à Ouagadougou, j’ai répertorié 165 couturiers et quand tu les approches beaucoup ignore les événements de mode dont nous parlons, souvent par ce qu’ils n’y ont pas été convié. Donc les organisateurs d’événements doivent permettre à ces couturiers là de prendre part même si c’est en qualité d’observateurs à ces événements, ça permettra de créer plus d’impact. Il y’a un engouement autour de la mode,mais je demanderais à ce que les choses soient mieux organisées par ce que il des événements qui se ressemblent, souvent on a l’impression d’avoir du copier coller. Il faut donc y réfléchir pour permettre à la mode de s’installer. Il ne faudrait pas aussi que le côté festif de la chose prenne le dessus, il faut que les événements puissent faire avancer la mode au Burkina Faso. Il faut également permettre aux autres activités autre que la couture d’avoir de la visibilité au cours des événements de mode. En plus les panels et les formations sont primordiales, au Burkina nous n’avons pas de mains d’œuvre qualité dans le domaine, et si vous prenez les étoiles actuel de la mode ils n’ont pas été formé au pays et ça c’est dangereux pour nous. Il faut que la relève soit préparer. Au Burkina Faso nous devons créer du talent. Cela y va de la performance de notre mode et cela passe par la formation. Par exemple le SIPAO a compris que le couturier c’est pas seulement les défilés mais aussi les collections et en plus du défilé grand public il y’a eu le défilé pour les acheteurs professionnels. SIPAO essaie de faire son chemin.

Perspectives 2019 de Georges Dua.

Georges Dua : La maison Georges Dua a également sa part de contribution. Au départ on ne faisait que la couture féminine mais part la suite on s’est spécialisé aussi en couture masculine. On a présenté Dua for Men qui s’est bien vendu même si la publicité n’a pas été forte dessus. Après il y’a eu La marche des hommes lancé au Danfani Fashion week lors de la première édition, ensuite es venu le Tchièba. Dans notre esprits on avait décidé de travailler a faire sortir une collection tout les 6 mois. En 2019 ça sera une année de consolidation de nos acquis et de nouvelles collections verrons le jour. L’industrie de la mode c’est de décider de comment les gens s’habilleront en fonction des périodes de l’année, c’est comme ça que fonctionne les grandes industrie de la mode qui met au travail commun les stylistes et les modélistes. Seule on ne peut pas tout faire,mon souhait est qu’en 2019 on pense plus à la formation dans le domaine de la mode pour permettre aux ateliers de ne pas sombrer. Depuis 15 ans on a l’impression que c’est le même style qui est là, la tendance c’est les chemises, les boubous et pantalons et c’est dangereux. En 2019 il faut que nous misons sur les écoles de coutures par ce que c’est eux qui sont à la base de la création.

Contribution du ministère au développement de la mode.

Georges Dua: Pour le ministère de la culture je demandes qu’il s’oriente également sur les dossiers qui visent la formation. Qu’il nous accompagne à la création d’opportunités de formation dans le domaine de la mode.

Vœux de nouvel an 2019

Georges Dua : En tant que homme de mode, je pense qu’on ne peut pas occulté ce qui se passe dans notre pays. Un pays stable, un pays où la paix règne est forcément un pays de joie et quand on est joviale on est plus créatif. Je formule le voeux que ce pays soit stable et dans la paix, après quoi je formule mes vœux de santé. Que Infos culture du Faso grandisse encore plus. Moi je consulte toujours votre journal pour avoir l’information sur les événements culturels. Je vous souhaite donc plein succès.

Interview réalisé par Parfait Fabrice SAWADOGO.

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