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LITTÉRATURE: Lancina Simporé apporte « sa terre à la termitière » avec son œuvre Naaba Wobgo, Waogdogo et les Nansar-dãmba

C’est le Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) qui a accueilli la cérémonie de dédicace de l’œuvre de l’écrivain Lancina Simporé intitulée « Naaba Wobgo, Waogdogo et les Nansar-dãmba ». C’était ce vendredi 11 septembre 2020.

« Écrire vous rend immortel, nous plonger dans l’histoire et la culture fait de vous une personne d’une grandeur sans pareil.Il est grand dans l’âme, il est grand dans la science l’auteur »; c’est par ces termes que le présentateur du jour a évoqué le talent de l’écrivain dont la dédicace de l’œuvre a rassemblé parents, amis, et collègues cet après midi. Dr Lassina Simporé, enseignant chercheur, puisque c’est de lui qu’il s’agit est maître de conférences d’archéologie à l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, gestionnaire de patrimoine culturel immobilier.

Il est né à Abidjan où il a fait ses études primaires avant de se retrouver au Burkina Faso pour les études secondaires et supérieures à Ouagadougou. Il a soutenu une thèse de doctorat unique option archéologie le 21 décembre 2015. « De longues heures ne suffiraient pas à parler de l’auteur », a expliqué l’inspecteur Bouba Dao, critique de l’œuvre. « Il n’en demeure pas moins cependant que ce dernier dise de lui qu’il a des connaissances avérées en archéologie, muséologie, en conservation et restauration de biens culturels, en études d’impact socioculturel et matrimonial, en inscription de sites culturels sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’œuvre de Lancina Simporé, intitulée Naaba Wobgo, Waogdogo et les Nansar-dãmba, un livre de 88 pages, paru chez Ceprodif à Ouagadougou en cette année 2020 est un essai qui a des particularités historiques pouvant servir de repère à la nouvelle génération.

Selon l’auteur lui-même, cette œuvre est pour lui la traduction de la maxime africaine qui dit que si « la termite vit, qu’elle puisse apporter de la terre à la termitière ». C’est donc pour lui, sa terre qu’il apporte à la termitière.Pour le ministre de la culture Abdoul Karim Sango, présent à la cérémonie, cet essai apporte un éclairage sur une partie de l’histoire de notre pays. « C’est une histoire racontée dans un style simplifié et accessible aux plus jeunes ». Parce que dira le ministre de la culture » le défis aujourd’hui c’est l’enseignement de notre histoire à la jeunesse ».

Vendu au prix de 5000 Francs CFA ce livre devient désormais un document de référence dans le récit de l’histoire de la Haute Volta, aujourd’hui Burkina Faso à travers ses grands hommes.

 

 

 

Sidbéwendé Zongo, collaborateur

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