ven 29 mars 2024

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« Le pagne Koko dunda une identité culturelle pour la ville de Bobo-Dioulasso », Souleymane Guigma, promoteur de pagne « Koko dunda. »

Infos Culture du Faso à faire la rencontre d’un vendeur et exportateur du pagne « Koko dunda » à Bobo-Dioulasso. Souleymane Guigma qui est le propriétaire de la boutique Sya mode multi-service et un promoteur du pagne « Koko dunda » à Bobo-Dioulasso. Il participe à la vente et à la valorisation du pagne dans à l’intérieur et l’extérieur du pays.

Infos Culture du Faso (ICF): pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Souleymane Guigma : Je me nomme Guigma Souleymane, promoteur de la boutique Sya Mode, spécialisée dans la vente du pagne « Koko dunda ».

ICF : Quels sont vos différents secteurs d’activités ?
S G: Nous sommes dans la vente et la promotion du pagne « Koko dunda ». Nous sommes dans le vestimentaire aussi à travers ce pagne. Nous proposons des habits avec de jolis motifs à nos clients de tout genre.

ICF : Pourquoi avez-vous choisi la commercialisation de ce pagne et qu’est ce que ce celui-ci représente pour vous ?
S G : Nous avons choisi ce pagne car il est un produit local et il valorise le travail abattu par nos femmes et nos mamans. C’est un pagne fait de façon traditionnelle avec tous les soins possibles. En plus, je suis un passionné de la culture; c’est à travers ce déclic que j’ai décidé de mettre en valeur ce pagne qui est une identité culturelle de la ville de Bobo-Dioulasso que nous devons être fière de promouvoir.

ICF : parlant de clients, qui sont vos principaux clients et surtout les potentiels ?
S G : Nos clients sont principalement des grossistes mais aussi des détaillants. Nous avons aussi des stylistes de la région, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée à qui nous livrons le pagne « Koko dunda » car nous participons aussi à l’exportation de la culture de la ville.

ICF : Quels sont les difficultés liées à la vente de vos pagnes ?
S G : Les difficultés sont nombreuses. Tout d’abord la Covid-19 a été un handicape car les frontières étaient fermées, ce qui a provoqué des méventes. Ensuite La crise sanitaire a contribué à la perte de bon nombre de nos clients parce que la mobilité était réduite et la priorité était orientée ailleurs. Par ailleurs La crise sécuritaire joue beaucoup aussi sur notre commerce car nous ne pouvons pas participer à toutes les foires qui nous permettaient de vendre et de faire des rencontres fructueuses. Enfin la contrefaçon pèse trop sur nos revenus car bon nombre de clients ne font pas la différence et prennent le moins couteux.

ICF : Aviez-vous reçu des soutiens quelconques de la part des autorités locales ?
S G : Effectivement, nous profitons pour remercier nos partenaires. Le Conseil régional des Hauts-Bassins nous aide et nous accompagne dans plusieurs activités ainsi que Latex Burkina qui nous a permis de participer à une foire de la CEDEAO à Abidjan.

ICF : quels sont les perspectives pour le pagne « Koko dunda » dans un futur proche ?

S G : pour le développement de notre secteur d’activités, nous envisageons mettre en place une très grande usine régionale avec tous les acteurs du domaine de fabrication du pagne « Koko dunda ». En plus, nous voulons avec les bénédictions des autorités locales donner une place importante au groupement qui œuvre dans la promotion de ce pagne, de pouvoir porter la voix dans les instances de décisions afin que la culture Burkinabè puisse se vendre a l’intérieur et au delà de nos frontières.

ICF : quel appel avez-vous à lancer à l’endroit des autorités ?
S G : C’est de prier à ce qu’ils puissent ramener la paix et la sécurité au Faso, en premier lieu. Ensuite, c’est de les appeler à nous aider à lutter contre la contrefaçon. Pour finir, nous faciliter l’accès aux prêts dans les structures financières car nous sommes aussi des promoteurs de cette belle culture de notre beau pays le Burkina Faso, et nous avons besoin de soutien.

ICF : Un mot pour clôturer cet entretien ?
S G : Nous remercions Infos Culture du Faso pour le travail abattu dans la promotion de la culture burkinabè et nous les encourageons à continuer dans cette lancée car c’est ensemble qu’on pourra relever les défis.

Latif OUEDRAOGO (Stagiaire)

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