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Koudougou Doc 2022: des porteurs de projets se livrent à une séance de pitch

Le vendredi 29 Avril 2022 du côté du siège du Festival Koudougou Doc, s’est déroulée une séance de pitch des porteurs de projets devant un jury de réalisateurs. Cette activité entre dans le cadre du partenariat entre le Festival Koudougou Doc et le Collectif Génération Film, à travers son dispositif « Pitch à Ouaga ».

Il faisait partie de l’une des activités les plus attendues de cette 9e édition du Festival Koudougou Doc. Et c’est maintenant chose faite. Il s’agit de la séance de pitch des porteurs de projets de films. En effet, elle s’est tenue dans la matinée de ce vendredi 29 Avril 2022 dans la cour du siège du Festival. Une activité qui a été rendue possible grâce à la collaboration entre Koudougou Doc et le Collectif Génération Film, à travers son projet « Pitch à Ouaga ». Au total, ils étaient six porteurs de projets à livrer leur pitch devant un jury composé de trois réalisateurs. C’était en présence d’étudiants en cinéma et audiovisuel de l’Université Pr Joseph Ki Zerbo, de l’ISIS-SE, et de l’Université de Koudougou.

De façon claire, ce dispositif est destiné à la préparation des porteurs de projets de films aux différents appels à projets. Six réalisateurs ont pris part à cette session spéciale. Ce sont entre autres Gaston Bonkoungou avec son projet documentaire « Kokondo »; Yemdaogo Kafando avec son projet documentaire « Les complaintes de la forêt sacrée »; Diane Mayang Mahouli Demain avec son projet documentaire « Je Suis »; Saidou Derra avec son projet documentaire « Mon Avenir Ton Avenir »; Elifal A. Balora avec son projet de documentaire « Drame D’un Système »; Bassirou Sawadogo avec son projet fiction « Réalisateur À Tout Prix ».

Abdoul Salam Koussoubé, chef de projet au sein du Collectif Génération Film

Pour Abdoul Salam Koussoubé, chef de projet au sein du Collectif Génération Film, il s’agit d’une collaboration naissante de Génération Créative et Génération Film, en partenariat avec Koudougou Doc. De ses dires, cette activité va en droite ligne avec leur stratégie de nouer des synergies d’actions avec d’autres structures qui œuvrent également dans le domaine de la culture. « Donc il s’agit pour nous d’apporter notre expertise et savoir-faire à ce Festival en déployant deux dispositifs que sont le Pitch à Ouaga et le Café Cinéma. Il faut dire que Pitch à Ouaga est un dispositif que nous tenons deux fois dans le mois et qui a pour but d’accompagner des auteurs, des scénaristes, des réalisateurs, dans l’idée de développement de leurs films. Il s’agit de mieux les orienter, d’où le jury qui est chargé de les questionner sur leurs histoires, intentions, synopsis mais aussi sur des aspects techniques et artistiques », a-t-il expliqué.

En sus, Monsieur Koussoubé a indiqué que le Collectif est gestionnaire d’un fonds « Jeune Création Francophone », qui a pour but d’accompagner les projets. Donc il y’a forcément selon lui, un lien en sens qu’ils essaient de préparer des projets burkinabè à pouvoir y postuler et également au dispositif du lab qui est à sa 7e édition. Cela dit, Pitch à Ouaga se veut donc une phase pour emmener les porteurs de projets à être mieux outillés afin de prendre part à ces différents dispositifs. Et à l’en croire, l’objectif de déplacer un tel dispositif à Koudougou Doc est de renforcer ce Festival partenaire, mais aussi faire voire le faire profiter à d’autres personnes; et cela ravit selon lui, qu’un projet de la ville ait pris part à cela.

Samoura Babalaye, étudiant guinéen en master à l’ISIS/SE

Du reste, l’initiative n’a pas manqué de bluffer l’assistance. C’est le cas de Samoura Babalaye, étudiant guinéen en master à l’ISIS/SE. A l’en croire, il est essentiel que la jeune génération soit formée à défendre leurs projets. Mais qu’à cela ne tienne, il a fait savoir que le documentaire, c’est l’implication de l’auteur lui-même dans son film. Cependant, il dit déplorer le fait qu’on veuille leur dire comment façonner leurs différents projets. C’est une manière selon lui, d’écrire le scénario à leur place. « En tant que porteur de projet, c’est nous qui maîtrisons notre projet. Mais ce que j’ai pu percevoir ici, c’est qu’on demande d’écrire l’histoire pas en fonction de nous-même », s’est-il inquiété.

Boukari OUÉDRAOGO

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