ven 19 avril 2024

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INTERVIEW: gros plan sur Edwige P. Yaoliré, coiffeuse burkinabè

Dans sa dynamique de contribuer à la promotion des talents du Burkina Faso, une equipe de la rédaction d’Infos Culture du Faso a reçu Edwige P. Yaoliré, une férue de la coiffure. Nos échanges avec elle ont tourné non seulement autour de son parcours, mais également ses perspectives vis-à-vis du secteur de la coiffure. C’était le 16 septembre 2022.

Fille d’un agent de police, Edwige P. Yaoliré est tentée par la coiffure depuis sa tendre enfance. N’ayant pas eu la chance d’aller à un niveau supérieur à l’école, elle a su exploiter son talent de coiffeuse. D’abord à Bobo-Dioulasso quand elle était avec ses parents, puis à Ouagadougou où elle passe dans un salon pour se perfectionner davantage . Les années passent et la jeune Yaoliré parvient à se faire une belle expérience dans ce secteur. Par ailleurs, elle est propriétaire d’un grand salon de coiffure depuis maintenant 14 belles années. Baptisée « Nourat Beauty », cette entreprise de coiffure est à Ouagadougou, du côté de Kolgh-naaba.

À travers ce somptueux salon de coiffure, Edwige Yaoliré fait des coiffures de plusieurs types, notamment le tissage, les locks du visage, mais aussi les coiffures traditionnelles et celles des mariages. « Le métier de la coiffure, s’il est bien discipliné, peut bien-sûr répondre au besoin de son Homme et même faire de la fortune. D’ailleurs les jeunes dames doivent s’investir dans ce milieu car c’est un métier d’avenir », a-t-elle soutenu.

Mais qu’à cela ne tienne, Edwige Yaoliré dit rencontrer souvent des difficultés, à savoir des difficultés d’ordre financier mais aussi matériel. Cependant l’une de ses défis est de réduire l’usage abondante des perruques par les femmes. « Si nous avons les moyens financiers, nous pourrions nous acheter des matériels et cela nous permettra de réduire considérablement les efforts et de faire plus de bénéfices. Les perruques sont un poison pour le développement du secteur. En plus, elles provoquent la perte des cheveux. Malheureusement, nombreuses sont celles qui ne sont pas soucieuses de cette menace », a-t-elle laissé entendre.

Véritable battante, elle ne compte pas se limiter au salon. Ainsi, elle ambitionne mettre en place un centre de formation en coiffure, au profit des jeunes filles. L’idée selon elle, est d’arriver à leur inculquer des formations de qualité à même de redorer le blason du secteur de la coiffure au Burkina Faso.

Interview réalisée par Modou TRAORÉ (stagiaire)

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