La 20ᵉ édition du Festival International de Théâtre et de Marionnettes de Ouagadougou (FITMO) et la 16ᵉ édition de Rendez-vous chez vous 2025 ont officiellement refermé le rideau, marquées par une richesse artistique et une profondeur thématique qui resteront longtemps dans les mémoires.

Le Comité d’organisation (C.O) a tenu à exprimer toute sa gratitude envers les participants et les partenaires pour leur engagement, à travers la remise d’attestations. « Les artistes ont livré des prestations d’une qualité remarquable, prouvant que la beauté est un langage universel », a confié avec satisfaction le Dr Hamadou Mandé, coordonnateur général du festival.

Pour clore cette édition placée sous le signe du dialogue entre cultures et disciplines, le public a eu droit à une représentation exceptionnelle de la pièce « Isis-Antigone ou la tragédie des corps dispersés ». Ce spectacle, fruit d’une collaboration entre les compagnies Gakokoe (France), Ziticomania (Togo), Kandima (Burkina Faso) et Parole en scène (Bénin), a conquis le public par sa puissance symbolique et sa mise en scène audacieuse.

La soirée de clôture s’est ensuite transformée en véritable célébration artistique, portée par l’énergie de l’artiste burkinabè Zidass, qui a enflammé la scène Katibié de l’Espace Culturel Gambidi avec un concert vibrant.

Représentant du ministre de la communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, monsieur Moussa Dicko a salué la pertinence des thématiques explorées au cours du festival. Selon lui, ces œuvres « nous invitent à réfléchir sur la place des arts dans la préservation de notre environnement, la promotion de la santé, et la nécessité de renouer avec notre identité dans un contexte de défis sécuritaires et de développement durable ».

Ainsi s’achève une édition qui aura brillamment démontré la capacité du FITMO à fédérer les peuples autour de l’art et de la pensée. Le rendez-vous est déjà pris pour la 21ᵉ édition en 2027, avec la promesse de nouvelles rencontres, de nouvelles créations et d’émotions partagées.
Source : Kulture Kibaré
✍️ Parfait Fabrice SAWADOGO
Journaliste culturel – Infos Culture du Faso





