Le Festival Voix du Faso se déroulera le 16 juillet 2022 au Canada. A quelques jours de ce rendez-vous culturel et artistique burkinabè, Infos Culture du Faso s’est entretenu avec Luc Bambara, promoteur de l’événement. Il décline l’objectif du festival et égrène les différentes activités au programme.
Infos Culture du Faso (ICF): Présentez-vous à nos lecteurs
Luc Bambara (LB): Je suis Luc Bambara, chorégraphe dans les institutions scolaires au Canada (Québec).
ICF: Vous organisez le 16 juillet prochain au Canada le Festival Voix du Faso, qu’est-ce qui a motivé une telle initiative ?
LB: L’initiative est née en 2017 pour la première édition. Nous avons eu l’idée de faire venir des artistes burkinabè pour permettre à notre diaspora de voir aussi nos vedettes. Mais l’idée derrière c’est avec la structure des ”Productions Voix” qui dans son fonctionnement est en partenariat avec des festivals et des tourneurs pour permettre à nos artistes d’être booker.
ICF: Quels sont les objectifs visés à travers ce festival ?
LB : L’objectif est simple. La musique burkinabè n’est pas bien diffusée en Amérique du Nord et particulièrement au Canada. Nous pouvons dire que nous arrivons à booker nos artistes ici mais aussi comme je l’ai mentionné plus haut, on permet à notre communauté ici de voir les artistes.
ICF: Quelles sont les activités au menu de l’événement en plus des prestations artistiques ?
LB : Nous aurons comme artistes cette année Smarty, Dicko fils, Abibou Sawadogo, Audrey, FAD’M et Kini. Il y aura un défilé de mode avec la styliste burkinabè Mariâmes Bayiré.
ICF: Quelles sont les difficultés rencontrées au regard du contexte national burkinabè et international ?
LB: Nous sortons de 3 ans de pandémie et cela à jouer beaucoup sur la capacité de certains partenaires à nous accompagner cette année. La situation sécuritaire au Burkina nous éprouve également. Nous espérons que la quiétude revienne dans notre pays pour permettre à nos populations de vaquer tranquillement à leurs occupations.
ICF: Quel message avez-vous à l’endroit des Burkinabè de la diaspora américaine ?
LB : De rester ensemble et de ne pas oublier le pays. Que chacun dans sa dimension apporte sa touche dans l’édification d’un Burkina de paix.
ICF: Quel est votre mot de fin ?
LB: Merci à votre média pour votre accompagnement. Que Dieu bénisse notre pays et qu’on se pardonne mutuellement.
Demba Ka BARRY
