Le festival <<Dialogues de corps>> bat son plein entre le Centre de Développement Chorégraphique (CDC-la Termitière) et l’Institut français. Après son ouverture le mercredi 09 décembre, l’événement entame son deuxième jour avec au programme le spectacle du danseur chorégraphe burkinabè Olivier Gansaoré qui met en exergue le rôle social du salut. II s’explique.
Pour l’artiste, le salut est l’une des bases fondamentales d’intégration et de communication et très souvent, il joue un grand rôle dans les relations des êtres humains surtout en Afrique. C’est ce constat, dira-t-il qui a conduit à la mise en œuvre de cet art chorégraphique dénommé REMEMBER acte 01.
« Pour construire ce spectacle, nous partons d’abord dans une sorte d’activation de saluts : c’est à dire que nous explorons plusieurs formes ou signes de salutations possibles existants dans ce monde pour créer la matière chorégraphique et ensuite faisons un travail de recherche sur les sentiments que peut provoquer un salut et comment il peut affecter une personne », explique Gansaoré. « Nous sommes chaque jour tellement pris par la recherche du pain quotidien que nous oublions l’humain », a t’il déploré avant d’ajouter « pour moi c’était important et ce spectacle fait appel au sens de la fraternité ».
Bienvenu Bazié, directeur assistant pour le festival <<Dialogue de corps>> exprime sa satisfaction après le spectacle du danseur burkinabè. »Olivier Gansaore fait partie de la formation précédente que j’ai eu à tenir en formation. C’est quelqu’un qui est très engagé dans la danse mais aussi dans le don de ce qu’il sait faire ». Le festival <<Dialogues de corps>> continue sur les deux sites cités plus haut et sa clôture est prévue pour le 13 décembre prochain.
Sidbéwendé ZONGO
