ven 13 décembre 2024

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

BURKINA FASO: Dr Abdallah veut faire de la cohésion sociale et de la crédibilité du slam médical son cheval de bataille en 2024

C’est le début de la nouvelle année 2024. Infos Culture du Faso a coutume de tendre le micro aux artistes burkinabè et acteurs de la culture pour recueillir le bilan de leur activité de l’année dernière et les perspectives pour la nouvelle année. Le slameur Dr Abdallah qui nous a accordé une interview note « un bilan satisfaisant » pour l’année 2023 couronnée d’un trophée du meilleur slameur burkinabè de l’année. Il a dit, en termes de perspectives, vouloir faire de la cohésion sociale et de la crédibilité du slam médical son cheval de bataille en 2024.

Infos Culture du Faso (ICF) : Veuillez-vous présenter à nos lecteurs s’il vous plaît.

DR: Je suis Dr Ouédraogo Abdallah. On m’appelle Dr Abdallah (Dr). Je suis également Médecin chef du centre médical urbain de Gounghin 06. Je suis parallèlement artiste slameur et créateur de contenu vidéo.

ICF: Parlez-nous de votre carrière ?

DR: Ma carrière musicale a officiellement commencé en 2020 avec la sortie de mon premier single dénommé « COMBAT POUR LA VIE » et s’en est suivi des pluies de singles qui abordent des questions de la santé et aussi des questions de cohésion sociale comme la chanson «pour la patrie». Mais également il ya eu d’autres chansons comme « état de choc », « nous sommes en guerre », le « couloir de l’hôpital » et « le sang que tu donnes » en collaboration avec Malika la slameuse et d’autres artistes comme Amity Meria et Maria Bissongo.

ICF: Parlez-nous des activités qui ont marqué votre carrière en cette année 2023 !

DR: Les activités qui ont marqué l’année 2023 pour moi c’est surtout le titre de meilleur slameur que j’ai reçu au trophée du rap organisé par « 8eme sens ». Nous avons également réalisé des créations pour les Organisations non gouvernementales (ONG) et le gouvernement tels que la Nuit des Galian, le Fespaco, la Semaine nationale de la culture (SNC).

ICF: Quel bilan tirez-vous de toutes ces activités ?

DR: Le bilan est satisfaisant en terme de visibilité, de notoriété, de crédibilité et en terme de ressources financières.

ICF: Des difficultés ont-elles émaillé l’atteinte de la réalisation de vos différents programmes en 2023 ? Si oui, lesquelles ?

DR: Les difficultés, ça ne manque pas. Déjà, le contexte sécuritaire du pays ne favorise pas les activités culturelles dont d’autres sont en arrêt. Ces activités pouvaient nous permettent plus de visibilité. Il ya aussi le management de mon temps. Avant tout, je suis fonctionnaire et la musique vient en deuxième position, c’est à dire mes temps libres. Dans l’ensemble tout va bien.

ICF: De façon générale, que pensez-vous des activités culturelles au Burkina, au cours de cette année ?

DR: De façon générale, il y a une bonne dynamique comparativement à l’année 2020 où la Covid-19 avait touché une grande partie des activités culturelles. On constate que dès l’année 2021, 2022 et 2023, il y a une bonne dynamisme. Il y a beaucoup d’événements culturels, des festivals, de distinction plus précisément les FAMA, les 12 PCA, les REMA et bien d’autres. Il ne faut pas également oublier le phénomène « Aïcha Trembler » qui a porté le drapeau du Burkina Faso haut. On peut dire en tout cas qu’il y a un bon dynamisme surtout avec la tenue du Fespaco, de la SNC, du SIAO.

ICF: Nous sommes aux portes de l’année 2024, quelles sont vos perspectives ?

DR: En 2024, les perspectives sont qu’on a un projet dénommé le « Staff médical » qui consiste à réunir mes professeurs de l’université et les jeunes étudiants en médecine. Ce projet a pour but de renforcer la cohésion entre les professeurs et les étudiants qui va également permettre aux étudiants en médecine de prendre le flambeau. C’est un projet qui a pour objectif de préparer la relève en slam musicale mais aussi de donner plus de crédibilité au slam médical.

ICF: Quels sont vos vœux pour la nouvelle année ?

DR: Des voeux de paix, de cohésion et de sécurité que nous souhaitons pour le pays. S’il y a la paix et la sécurité, le reste peut suivre. Que 2024 soit une année où le Burkina Faso peut hisser son drapeau au niveau de la culture et du sport.

ICF: Nous sommes au terme de notre entretien, quel est votre mot de fin ?

DR: Je remercie Infos culture du Faso pour ce qu’il fait pour la culture et les artistes burkinabè. Je souhaite qu’il soit international à partir de l’année 2024.

Interview réalisée par Parfait Sawadogo

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Plus d'articles

MUSIQUE : «Chantre madame Tuina» magnifie le seigneur dans son nouvel album

Kiswendsida Rachelle Tuina/Kiemtoré à l’état civil et connu sous...

Industrie musicale burkinabè : Nina ajoute « Baon-Tchenou » à sa discographie

Originaire de la région du Sud-Ouest, l'artiste musicienne Nina,...

PINGRE KUNI acte 11: des trophées de paix décernés à 14 personnes en guise d’hommage

Le vendredi 6 décembre 2024, Ouagadougou a vibré au...

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page