jeu 28 mars 2024

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ART-CULTURE: Le Festival « LES RÉCRÉÂTRALES » désormais sur la liste des manifestations majeures de Ouaga à l’image du SIAO, FESPACO…

Le Haut Représentant du Chef de l’État burkinabè, Chérif SY, a procédé dans la nuit du jeudi 25 octobre  au lancement officiel de la 10e édition des Récréâtrales. Cette édition 2018 est marquée par une double transition  tant au niveau organisationnel qu’institutionnel. Selon, Etienne Minoungou, Président du Festival, cela témoigne  de la maturité du projet qui va s’étendre jusqu’au 03 novembre prochain sur le site à Gounghin. La cérémonie d’ouverture en présence de plusieurs autorités politiques, administratives et coutumières a connu plusieurs articulations qui furent riches en créativité musicale  et artistique locale. En passant par des allocations tendant à rechercher la joie de vivre et « tresser le courage » sans limite et blocage.

Étienne Minoungou, a tenu à rappeler à cette rencontre, qu’à partir de maintenant, la Direction Générale des Récréâtrales est confiée à Aristide Tarnagda tandis que lui-même occupe la Présidence. Il passe donc le témoin à son « petit frère » Aristide  tout en se montrant déjà rassuré au regard du premier coup d’essai du « petit » qui, selon lui,  démontre à la fois, sa lucidité artistique, son sens politique, son engagement social en se fondant sur sa propre légitimité de dramaturge confirmé.

«  Avec Tarnagda, c’est une nouvelle génération qui arrive à la tête …avec un nouveau souffle qui permettra de poursuivre le déploiement des Récréâtrales. Cette édition porte la marque de la créativité d’Aristide, de sa pensée, accompagnée par toute l’équipe d’administration, le Collège Scénographique et toute l’équipe d’organisation ainsi que l’ensemble des partenaires qui ont accompagné cette transition », a indiqué l’homme de culture Minoungou dans son discours d’ouverture.

La seconde transition de cette édition  concerne, en effet, la vie institutionnelle des Récréâtrales qui sont devenus bientôt trois ans une association autonome avec ses propres moyens, son personnel et ses missions. C’est sous ce nouveau statut que les porteurs des Récréâtrales ont procédé récemment à la signature de deux conventions de partenariats majeurs. L’une pluriannuelle avec l’État burkinabè à travers le  Ministère de la Culture, des Arts et du tourisme. Et, l’autre avec la Mairie de Ouagadougou.

En effet, ces deux accords cités reconnaissent le « caractère d’utilité public » de cette manifestation et viennent garantir sa durabilité. Cette volonté affichée d’adopter les Récréâtrales et l’État va contribuer, d’une manière ou d’une autre, à les mettre à l’abri de la précarité et des incertitudes budgétaires. C’est donc déterminant à la fois pour le projet lui-même; au bénéfice des artistes et  de la population tout en remarquant que cette position est aussi déterminante pour la politique culturelle de « notre pays », selon les initiateurs.

Le cérémonial qui s’est tenu précisément dans la nuit à l’espace de l’INAFAC a été rehaussé par les imminentes présences de Chérif SY, Haut représentant du Chef de l’État burkinabè, de Harouna Kaboré, Ministre du Commerce représentant celui en charge de la culture, de Armand Roland Pierre Béouindé, Maire de la ville de Ouagadougou…

En plus des autorités politiques, administratives et culturelles, étaient également de la fête de lancement, des chefs coutumiers dont le Naaba de Bougsemtenga, quartier qui accueille l’événement. Sans oublier Prince Akim qui soutient l’idée.

Dans son esprit de donner aussi aux familles de Bougsemtenga les responsabilités liées à l’accueil, à la billetterie et à la sécurité pendant le festival, femmes,  mères et jeunes dudit quartier ont eu  tout l’honneur  d’ouvrir le festival avec des  spectacles artistiques. De  » belles chorégraphies » créées par Adiatou Massidi, chorégraphe d’origine ivoirienne. En plus de celle de Cherif SY, Haut  Représentant du Président Roch Marc Kaboré, qui a d’ailleurs ouvert l’édition, les  allocations ont consisté, pour les autorités, à témoigner leur gratitude  pour ce don (Les Récréâtrales) à la capitale et au pays tout entier. Toutefois, elles les encouragent à rester dans la bonne dynamique. Disons, de cultiver  les « valeurs de bon vivre ensemble et de cohésion sociale. Surtout du courage et de la citoyenneté. Le Maire de la ville demande aux artistes   de renforcer dans leurs convictions et créations artistiques, la place de Ouagadougou comme un lieu incontournable en matière de créations et de culture.

C’est donc parti pour cette édition mais déjà, les organisateurs adressent leurs reconnaissances et remerciements à la  » liste exhaustive » des amis, compagnons, partenaires, inspirateurs,  accompagnateurs et tous ceux, qui d’une manière ou d’une autre, chaque matin, soir, à chaque instant les regardant travailler leur disent toujours aller y, on vous suit, on vous croit.

Les Récréâtrales vont au-delà d’un festival. Ils consistent par ailleurs à une série de collaborations entre peuples d’ici et d’ailleurs. C’est simplement un cadre qui favorise l’intégration culturelle et sociale sans blocage et limite.

Cette  confrontation d’idées au-delà de l’appartenance culturelle est plus que jamais nécessaire.

« Chaque édition a toujours coïncidé avec un moment charnière de la vie politique du pays. Chaque fois, notre rôle, a été d’être présent à notre manière, et cette année, dans un contexte sécuritaire et préoccupant où les forces obscures veulent nous ramener à la nuit, notre rêve d’avenir reste lumineux. Nous sommes là. Nous sommes debout.  Et, ensemble nous allons tresser le courage », a déclaré le fils Minoungou pour conclure.

 

Filasko Moussa Kaboré

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