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THÉÂTRE : « Mon petit Monde », la pièce qui vous plonge dans le quotidien des femmes déplacées internes

Ce Lundi 30 août 2021, s’est tenu à l’espace culturel Gambidi, la soirée de restitution du spectacle « Mon petit monde », un spectacle de Nadine DIONOU. Il est issu de son projet « Cri placenta ». « Mon petit monde » est une pièce inspirée du vécu quotidien des femmes déplacées internes.

Mon petit monde, un monde qui s’écroule. Un monde où le ventre ne mange plus, un monde où chacun porte sa peine de survie. Cette peine de survie, les femmes déplacées internes la portent avec acuité. C’est ce que nous montre Nadine DIONOU dans sa pièce « Mon petit Monde ». La pièce montre des victimes silencieuses à qui le terrorisme a pris maris, terres et enfants. Des victimes qui ne renoncent pas à l’espoir, convaincues que « demain s’enfante dans la douleur d’aujourd’hui » Cet espoir, l’auteure veut la partager avec ses femmes, d’où l’intérêt de ce spectacle qui vise à saluer le courage de ses femmes qui vivent des moments inimaginables tout en nourrissant l’espoir de voir le soleil se lever. L’auteure désire par ricochet, sensibiliser l’opinion sur ce que vivent ces femmes au quotidien à travers cette pièce.

Nadine A. S. DIONOU comédienne et l’auteure de la pièce, nous décrit les étapes de la construction de ladite pièce en ces termes. « La première étape a consisté à travailler avec les femmes pour la transcription de la pièce et la deuxième étape a consisté à travailler avec les femmes et mon équipe. Ce que vous avez vu n’a pas été inventé; c’est du vécu des femmes déplacées internes ». Pour l’auteure, l’idée de ce spectacle est née du fait qu’elle soit déjà engagée aux côtés des femmes à travers l’association Teel-Taaba.

Le Directeur de l’Ecole Supérieure de Théâtre Jean-Pierre GUINGANE, Claude Kira Guingané, s’est dit très satisfait du projet et félicite Nadine DIONOU et son équipe pour ce spectacle. C’est un projet choisi par dix autres et le Directeur nous a tenu à expliquer la raison de ce choix. « Elle est partie voir et comprendre et même travailler avec les femmes déplacées internes. Ce travail nous a semblé d’actualité, bien ficelé avec une bonne équipe », s’est-il confié avant de souhaiter que ce spectacle soit suffisamment abouti afin qu’il soit présenté dans des cadres plus professionnels au regard du thème abordé.

En rappel, ce spectacle a été réalisé dans le cadre du projet « Pépinière Artistique Plurielle » (PAP), avec le soutien du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) à travers le Programme d’appui aux industries créatives.

 

Fréderic LENGA (stagiaire)

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