ven 26 avril 2024

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LITTÉRATURE: Isaac B. Nayaga rejoint le cercle des écrivains avec « Les Goûts Amers du Destin »

Instituteur-adjoint de formation, Isaac Baowendsom Nayaga fait partie désormais de la grande famille des écrivains du Burkina Faso, avec la sortie de sa toute première œuvre le 18 septembre dernier, intitulée « Les Goûts Amers du Destin ». À cet effet, votre média culturel « Infos Culture du Faso » a été reçu par ce jeune passionné de la littérature. Avec lui, il a été question de sa jeune carrière, ses perspectives et surtout de son nouveau livre.

Comme précédemment cité, Isaac Baowendsom NAYAGA est un jeune écrivain burkinabè, né en République de Côte d’Ivoire, par ailleurs titulaire d’une licence d’études sociologiques obtenue en 2016. En effet, son amour pour la littérature naitra en 2011, après l’obtention de son premier diplôme universitaire : le baccalauréat. Le désormais écrivain débute alors en 2012 par l’écriture sur des feuilles, toute sorte d’informations, d’histoires qui lui tombent sous la main. La sortie de sa toute première œuvre baptisée « Les Goûts Amers du Destin » le 18 septembre dernier n’est que la suite logique d’une vie de passion pour la littérature de manière générale. « J’avais un journal intime dans lequel je notais tout ce qui me concernait. Et l’envie réellement d’écrire ce bouquin m’est venue après que deux jeunes étudiants ont été victimes de sodomie de la part d’un expatrié au Burkina Faso, sans que justice ne soit rendue. J’ai été vraiment choqué par cette histoire, en ce sens même que j’ai voulu participer à rétablir cette justice en écrivant un livre pour dénoncer », a-t-il expliqué.

Composée de cinq grandes parties thématiques, cette œuvre est un roman d’aventure de type narratif, qui se veut dénonciateur. « Ce roman parcourt la vie bondée de frasques d’un jeune Burkinabè, rentré de la Côte d’Ivoire, après le décès de ses parents dans la crise post électorale. Reçu par un de ses oncles à Ouagadougou, dont les moyens financiers n’étaient pas au beau fixe, ce dernier, par ailleurs étudiant va faire face à des conditions d’études et de travail très difficiles. Contre vents et marées, il fera la rencontre d’un expatrié qui lui promettra ciel et lune. À la suite de laquelle, il sera victime de sodomie de la part de ce dernier. Malheureusement, justice ne sera jamais rendue jusqu’à ce que cet homme blanc s’envole pour son occident natal », nous a-t-il confié.

De façon très claire, ce livre apparaît comme une plaidoirie pour la justice. À cet effet, il s’exprimera en ces termes; « quelque soit notre rang social, nous ne devrons pas être au dessus de la loi ».

Tout en soulignant les difficultés liées à l’exercice de ce métier, monsieur Nayaga n’a pas manqué d’indiquer qu’il a été compliqué pour lui, en tant que jeune écrivain de parachever ce bouquin. Pour lui, les moyens étaient très limités, en ce sens même qu’il a commencé par saisir avec son smartphone. De ce fait, il a profité pour solliciter auprès des autorités compétentes en la matière, non seulement l’accompagnement financier des jeunes passionnés d’écriture, mais également de les outiller en matériel de travail, à la limite de leur possible. Aussi, il pense que ceux-ci devraient songer à réfléchir à des plateformes de promotion des jeunes écrivains et de l’écoulement de leurs livres. Par ailleurs, il a salué certains de ses devanciers pour l’avoir soutenu dans la réalisation de cette œuvre. « Ce livre a même été préfacé par l’écrivain Adama Amadé Siguiré,que je salue au passage. J’ai également eu à côtoyer un autre du nom de Miguel Koama. Ils m’ont tous aider de par leurs expériences », a-t-il précisé.

À noter également que le désormais nouvel écrivain ne compte pas s’arrêter en une si première expérience. D’ailleurs il prévoit la sortie prochaine d’autres œuvres telles que <<Un amour désavoué>> et <<Coups de plume d’un chroniqueur en noir et blanc>>. Aussi a-t-il appelé la jeunesse à plus s’intéresser à la littérature, en ce sens même qu’elle constitue une ouverture vers le monde extérieur. <<Les Goûts Amers du Destin>> est d’ores et déjà disponible au prix unitaire de 2000 francs CFA dans les librairies, à savoir Le Bon Berger sis à Dassasgo, la librairie Wendpanga à Tampouy et la librairie Mercury située à la ZAD.

Boukari OUÉDRAOGO

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