Un atelier de concertation et d’échange sur le mécanisme de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, la gestion durable des forêts, la conservation et le renforcement des stocks de carbone forestier (REDD+) ainsi que le marché carbone s’est tenu ce 28 juillet 2025 au Royal Beach Hôtel à Ouagadougou, avec la participation des membres du patronat burkinabè dont Noé Nana, secrétaire général du patronat régional d’Oubri.
Cet atelier, initié par le ministère en charge de l’Environnement à travers le Secrétariat permanent de REDD+ (SP/REDD+), vise à engager les acteurs économiques dans les politiques climatiques nationales afin d’inverser la tendance à la déforestation, à la dégradation des forêts et à la disparition de la faune. Un succès qui passera par la concertation et l’échange entre les acteurs des secteurs public et privé.
Selon Noé Nana, secrétaire général et représentant du patronat régional d’Oubri, la participation de son département à cet atelier revêt un grand intérêt dans le cadre de la lutte contre la déforestation et la dégradation de la forêt dans cette région fortement touchée par ce fléau.
« La région d’Oubri est également confrontée à la déforestation et à la dégradation de la forêt. Je pense qu’à la fin de cet atelier, nous disposerons d’outils, de concert avec tous les acteurs du patronat régional, afin de sensibiliser les populations à l’intérêt supérieur de préserver la forêt et la faune », a-t-il souligné. Il a ajouté : « À travers cet atelier, je joue pleinement ma partition dans les dynamiques de responsabilité sociétale et environnementale, en citoyen engagé et responsable du Burkina Faso ».
Il a également salué les autorités du ministère de l’Environnement en ces termes : « Je profite remercier le ministre de l’Environnement, Roger Barro, qui depuis longtemps s’investit dans l’éducation environnementale dans presque toutes les provinces du Burkina Faso, notamment dans la ville de Ziniaré », a-t-il déclaré.
« Le Gouvernement, dans son Plan d’Actions pour la Stabilisation et le Développement, a fait de la lutte contre la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles l’une de ses priorités. Cela est traduit dans l’Objectif stratégique 4.5 : inverser la tendance à la dégradation de l’environnement et des ressources naturelles pour favoriser la résilience climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre », peut-on entendre dans le discours du ministre Roger Barro, lu par son directeur de cabinet, Mamadou Bationo.
Le processus REDD+ est une initiative de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui vise à récompenser les pays qui s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts.
Modou Traoré (Collaborateur)
