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Industrie culturelle : la plateforme numérique Digitoun officiellement lancée

Digitoun, c’est le nom de baptême du tout nouveau-né des plateformes digitales de spectacles et de formations. Le lancement officiel de cette nouvelle plateforme est intervenu ce jeudi 16 février 2023, à Ouagadougou.

Rapprocher les mélomanes des artistes, les apprenants des formateurs, est sans conteste un moyen sûr de toucher d’autres cibles qui peuvent même se trouver hors du Burkina Faso et apporter un plus. C’est fort de ce constat, que la structure RIGO a trouvé l’ingénieuse idée de mettre en place Digitoun, une plateforme de E-spectacle et de E-learning. Et pour ce faire, c’est l’espace récréatif Stress out de Ouaga 2000 qui a abrité la conférence de presse du lancement officiel de cette plateforme digitale, dans la soirée de ce 16 février 2023.

« L’idée pour nous est d’apporter une plus value à l’industrie artistique de notre pays », Ounteni Ouoba, promoteur de Digitoun

Pour Ounteni T. C. Ouoba, Directeur Général de RIGO, structure porteuse du projet, la plateforme Digitoun vise à faciliter l’accès aux artistes, aux spectacles et aux formations à l’ensemble des populations partout où elles se trouvent, que ce soit au Burkina Faso ou ailleurs dans le monde. Toujours selon lui, elle permet aussi à la diaspora d’accéder à des éléments de cultures qui contribueront à l’éducation de leurs enfants. De façon pratique, la plateforme permet aux artistes et aux formateurs de s’enregistrer et de diffuser en direct leurs savoir-faire. Cependant, toute personne souhaitant accéder à ces productions, doit s’inscrire sur la plateforme via le lien www.digitoun.com et, ce faisant, il aura la possibilité d’acheter tout spectacle ou formation qui l’intéresserait puis les suivre en direct. De l’avis du promoteur, le but est de raccourcir les distances et d’apporter une meilleure visibilité aux acteurs afin de promouvoir leurs activités.

« La mise en place de cette plateforme répond à une préoccupation bien spécifique qui est celle d’accompagner le monde de la culture burkinabè à travers le digital. Et ce que nous souhaitons à travers ce canal, c’est de rendre notre culture visible au-delà de nos frontières. Il s’agit de la musique, des arts de la scène, du coaching, de l’apprentissage des langues nationales et internationales, etc. Mais le principe est qu’il faut déjà avoir un compte sur la plateforme que tu soit artiste, manager ou tout autre entrepreneur culturel. À partir de là, vous avez un tableau de bord qui permettra de poster des spectacles, répondre à des sollicitations et éventuellement être en contact direct avec les fans. C’est valable pour les fans, qui peuvent aussi avoir un compte sur Digitoun à partir duquel ils peuvent solliciter des spectacles ou des formations », s’est-il voulu explicite.

Pour monsieur Dicko du MCCAT, la digitalisation s’est imposé, et le monde artistique devrait suivre cette tendance

Du reste, le public présent à cette conférence de presse de présentation de la plateforme n’a pas manqué de saluer l’originalité et le caractère opportun du projet, surtout dans un milieu artistique en constante digitalisation. Un public composé pour la plupart de managers d’artistes mais aussi d’artistes chanteurs. Même son de cloche pour Moussa Dicko, chargé de mission au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, représentant son ministre de tutelle. À l’en croire, avec l’ère du numérique, cette plateforme est la bienvenue. « Elle sera sans doute une aubaine pour les artistes, les formateurs, de vendre leurs savoir-faire. Cela leur donne, en réalité, une autre ouverture sur l’extérieur, surtout que le Burkina Faso a une forte diaspora à l’international », a-t-il précisé.

À noter que Digitoun génèrera des revenus pour assurer son fonctionnement et sa pérennité. De l’avis donc du promoteur, le modèle économique se fera à travers un prélèvement de 30% sur chaque achat. Pour rappel, l’inscription est libre et gratuite.

Boukari OUÉDRAOGO

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