ven 26 avril 2024

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FIRHO 2018: Les artistes humoristes veulent connaitre leur droit.

A quelques heures de l’ouverture officielle de la 11e édition du festival international du rire et de l’humour de Ouagadougou (FIRHO), Augusta Palenfo à la tête son équipe, a organisé une conférence publique dans la journée du samedi 8 décembre.

Les artistes humoristes se sont engagés à connaitre et à faire connaitre leur droit. C’est dans le cadre de « voir clair » dans des lois sur la propriété intellectuelle des artistes humoristes qu’il a été initié, en prélude du Festival international du rire et de l’humour de Ouagadougou (FIRHO) une communication portant sur le fonctionnement du bureau burkinabè des droits d’auteurs(BBDA).
En effet, le communicateur du jour, le juriste Moumouni Dermé a indiqué que le rôle du BBDA consiste à enregistrer les œuvres des artistes mais ne les protège pas. En saluant cette initiative qui vise à prendre connaissance des droits de l’humoriste, Abdoul Wahab dit el présidente a soutenu que « c’est pour lutter pour la cause des professionnels de l’humour ».


Par ailleurs, Augusta Palenfo a confié : « les humoristes veulent qu’on les comprenne dans leur droit, car on ignore beaucoup de chose » En termes clairs, le juriste a expliqué que l’avantage d’ordre moral est que seul l’artiste a le droit de faire connaitre son œuvre en même temps le droit de la retirer du marché. A entendre l’humoriste el présidente, l’attente de cette communication vise à orienter leur connaissance en vue mettre en pratique sur le terrain, leur droit.
A cette occasion, le chargé des études du BBDA a informé que sa structure gère collectivement les œuvres artistiques et littéraires.» D’où le principe et tout le sens d’exploitation globale ou encore de gestion collective du BBDA. Pour la promotrice du festival, « le FIRHO, ce n’est est pas faire rire, il faut connaitre les avantages de ce qu’on l’on fait. » Et Abdoul Wahab Kaboré d’ajouter que cela va permettre à l’artiste humoriste qu’il est, de vivre de son art. En instruisant sur les méthodes de protection de toute œuvre artistique par un exploitant fixe, Moumouni Dermé a fait savoir que les artistes n’arrivent pas à faire la différence entre les droits de communication au public et les droits de divulgation.

Achille ZIGANI
achilzigani@gmail.com

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