ven 26 avril 2024

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Festival Wed Bindé : allumage d’un haut fourneau dogon.

A l’issue de la cérémonie de lancement, l’association a organisé une visite des hauts fourneaux dans la journée du jeudi 29 novembre. Une visite qui a été marqué par l’allumage du haut fourneau dogon.

Désormais la protection des sites demeure un défi et un objectif de l’association Passaté. A cette occasion, Binta Sawadogo a confié que le festival Wed Bindé s’inscrit dans la dynamique du développement endogène. Et le porte-parole de l’association, Adama Sawadogo a fait savoir que cette action abonde dans le sens de la déclaration de Mexico sur les politiques culturelles qui stipule que : « chaque peuple a le droit et le devoir de défendre et de préserver son patrimoine culturel, puisque les sociétés se reconnaissent à travers les valeurs culturelles dans les quelles trouvent une source d’inspiration ».

Une quinzaine de fourneaux.

Par ailleurs, une visite pédagogique a permis de visiter les hauts fourneaux d’origine divers. Une visite qui a vu une séance d’allumage d’un haut fourneau dogon initié par le spécialiste en archéologie africaine de l’université de Ouaga1 Pr Joseph Ki Zerbo, Docteur Lacina Simporé. Aux dires du chercheur Lacina Simporé, le site abrite une quinzaine de fourneaux venant des différentes régions du Burkina Faso. Il a aussi informé qu’il y a des fourneaux construits par des forgerons du Mali, du Niger et de la Cote d’Ivoire. « Pour cette édition 2018, nous avons des nouveaux fourneaux construits par les forgerons du Bénin et de Moussodougou de la région des cascades, proche de Banfora », a lancé l’archéologue.

Un atelier de gestion du patrimoine culturel
A entendre Lacina Simporé, depuis 6 ans, il y a de l’innovation car, à chaque édition il est initié une opération de réduction minerai de fer pour montrer la manière dont nos ancêtres arrivaient à s’approvisionner en fer avant l’arrivée du fer importé. D’où l’intérêt de cette séance d’allumage du fourneau dogon per un forgeron du Mali âgé de 78 ans. La particularité de l’édition 2018, a-t-rappelé, est la tenue d’un atelier de réflexion sur la contribution des élus locaux dans la gestion de patrimoine culturel. En admettant que l’Etat ne peut pas tout faire, l’enseignant-chercheur a fait savoir que l’essentiel de cette rencontre est d’outiller les élus locaux afin qu’ils puissent intégrer les sites du patrimoine culturel dans les projets de développement des territoires.

Achille ZIGANI et Parfait SAWADOGO
achilzigani@gmail.com

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