jeu 28 mars 2024

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Festival Dwi Joro/Buuri Tigsgo acte 4 : un bilan satisfaisant selon les organisateurs

72 heures après l’ouverture officielle des activités, la 4e édition du Festival Dwi Joro/Buuri Tisgo a connu son apothéose. C’était dans la soirée du dimanche 3 Avril 2022 du côté de l’espace aéré Amadou Balaké du CENASA à Ouagadougou.

Une photo de famille

« La culture: facteur de résilience, de paix et de cohésion sociale », c’est sous ce thème que s’est déroulé le 4e rendez-vous annuel du Festival Dwi Joro/Buuri Tigsgo, les 1er, 2 et 3 Avril 2022, dans l’enceinte de l’espace aéré Amadou Balaké du CENASA. Durant 72 heures, la communauté Kassena-Nankana s’est retrouvée pour communier ensemble, au nom de la promotion de la culture des deux peuples de la région du Centre-Sud. Foire artisanale pour la vente de produits artisanaux issus de ces communautés concernées, prestations d’artistes du Nahouri, échanges avec les chefs traditionnels Kassena-Nankana du Nahouri, du Ghana et ceux d’autres communautés sur le thème de l’édition, tels ont été les activités qui ont marqué cette présente édition du festival.

Abraham Abassagué, Président du comité d’organisation (PCO) du festival, a un sentiment de satisfaction et de travail accompli

Pour Abraham Abassagué, Président du comité d’organisation (PCO) du festival, les échanges avec les chefs ont permis de reconnaître unanimement que chacun doit mettre la main dans la pâte afin de permettre de sortir de cette situation que le pays traverse, que chacun peut être utile à quelque chose et que la culture surtout peut et doit jouer un rôle central. Il faut dire que ça été également trois jours de rencontre des communautés pour échanger mais aussi pour d’autres communautés de venir découvrir la culture Kassena-Nankana, selon ses propos. « Le Nahouri est la 3e province derrière le Kadiogo et le houët à détenir le plus d’artistes. Ce qui fait que ce festival est un tremplein d’expression et de promotion pour eux », a-t-il soutenu.

la communauté Kassena-Nankana s’est retrouvée pour communier ensemble, au nom de la promotion de la culture des deux peuples de la région du Centre-Sud.

Globalement, c’est un sentiment de satisfaction et de travail accompli qui anime le PCO, car dit-il. « Ce n’était pas évident au vu de la situation du pays. Mais par la grâce Dieu et aussi l’effort des uns et des autres, nous avons eu une édition plus qu’acceptable, en terme de mobilisation, d’accomplissement des activités au programme, et bien d’autres. Juste dire que les résultats auxquels nous sommes parvenus, nous réconfortent dans notre engagement, notre conviction qu’il n’y a rien de mieux pour réunir les gens que la culture. Il y’avait toutes les couches sociales, toutes les couleurs que ce soient religieuse, coutumières. Bref, chacun s’est dégagé du temps afin de venir partager ces moments de joie, de partages et de réjouissances ».

Le Samb Naaba de la cité de Bassinko, représentant le Parrain, a tenu une fois de plus à saluer le caractère opportun du festival

Le Samb Naaba de la cité de Bassinko, représentant le Parrain, a tenu une fois de plus à saluer le caractère opportun du festival, en ces temps de troubles au Burkina Faso. A l’en croire, notre culture étant notre patrimoine, les gens ont eu l’occasion de se frotter et d’échanger en langues nationales durant ces 3 jours. C’est l’occasion pour lui d’adresser ses sincères remerciements à la communauté Kassena-Nankana pour ce moment de partages. De son avis, les enfants qui n’ont pas eu la chance de naître au village ou d’y faire un tour, ont eu l’occasion de découvrir un pan de leur culture, cela constitue une source de motivation pour eux. Aussi a-t-il saisi l’occasion pour appeler les hésitants à se joindre à cette belle initiative, qui selon un facteur de cohésion sociale et de vivre-ensemble.

les chefs traditionnels Kassena-Nankana du Nahouri, du Ghana et ceux d’autres communautés sur le thème de l’édition

Du reste, les projecteurs sont déjà tournés vers la prochaine édition du festival. A cet effet, Monsieur le PCO a laissé entendre que toute l’équipe organisatrice a déjà engagé des échanges en vue d’améliorer les imperfections pour des éditions à venir bien réussies. A l’en croire, un travail sera fait pour qu’au-delà du simple cadre de rencontre que représente le festival, il soit ajouté un aspect de promotion des productions culturelles et artistiques. Il faudrait donc selon ses dires, s’attendre l’année prochaine, à quelque de chose de plus professionnel.

 

Boukari OUÉDRAOGO

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